Mme Merkel pense qu’elle a atteint le bon équilibre entre l’aide
aux pays européens vacillants et la promotion de la cause des réformes et de
partage de charge avec les créditeurs privés. (Hello
to Berlin)
Dans les circonstances actuelles, elle semble la seule à ne
pas douter.
En tout cas, les marchés vont mettre les Européens en
difficulté jusqu’à ce qu’ils aient trouvé un dispositif de résolution de la
crise satisfaisant, ou que la zone euro ait disparu.
Plusieurs paramètres entrent probablement en jeu :
chaque acteur défend ses intérêts, ou plus exactement cherche à changer le
moins possible ; il peut avoir aussi une perception plus ou moins juste de
la nécessité de changer. S’il ne s’agit que d’une question d’intérêt, il est
probable que les Européens finiront par trouver une solution à leurs problèmes. L'autisme d'un gouvernant poserait de plus graves difficultés.