Magazine Politique
La leader du FN peine à trouver le rythme soutenu d'une présidentielle dont les enjeux majeurs seront le chômage et la crise financière.
Ce n'est pas de cris dont l'opinion aura besoin en mai 2012 mais de solutions.
C'est une donne différente de 2002.
En 2002, l'opinion pouvait émettre une protestation.
En 2012, l'opinion a le sentiment de "jouer ses fins de mois", l'enjeu est différent.
Plus la crise financière s'installe, plus le terrain devient difficile pour Marine le Pen.
Or, non seulement il semble que la crise financière soit durablement installée mais encore que le "gros de la crise" pourrait être devant nous.
C'est un contexte qui risque de beaucoup pénaliser le FN parce que la singularité même de ses propositions en la matière inquiète l'opinion très prisonnière d'un "prêt à penser" solidement installé.