Le consommateur est habitué à recevoir des échantillons via le E-commerce, les vpcistes, dans la rue…. A l’heure où l’on estime qu’un individu moyen est soumis quotidiennement à plus de 3 500 messages visuels, dont 5% à 10% proviennent exclusivement de la publicité, le « tryvertising » (contraction des mots essai et publicité) permet surtout de se démarquer avec un objet tangible que les gens peuvent toucher et tester. Rappelons que le « tryvertising » a un double objectif de collecter le feedback des produits testés, et de bénéficier d’une publicité de bouche à oreille. Ce concept séduit aussi les points de vente avec le premier « sample store » crée au Japon en 2007 qui depuis a fait des émules.
Une étude américaine 2008 (Arbitron / Edison Media Research), révèle que l’échantillonnage est un outil promotionnel efficace qui présente les avantages suivants : Des effets immédiats sur les ventes (35% des consommateurs achètent le produit le jour même de la distribution de l’échantillon en magasin), des effets sur le long terme (avec des taux d’intention de ré-achat allant jusqu’à 85%), des effets sur la concurrence (24% des consommateurs achètent le produit échantillonné plutôt que le produit qu’ils avaient prévu d’acheter).
Le précurseur, Sample LAB, un magasin qui permet aux clients de tester des produits. C’est en 2007 que cette boutique d’un nouveau genre a ouvert ses portes à Tokyo. Le principe : les marques proposent des échantillons de leurs produits aux clients, qui peuvent choisir 5 produits par visite en échange d’un questionnaire à remplir. Ce dernier permet aux marques de récolter les avis des consommateurs à moindre coût. Le droit d’entrée est d’environ 3 euros et une cotisation annuelle de 7€ est demandée afin de pouvoir accéder à la boutique. Le consommateur devient un « consommateur-testeur », ou « try-sumer ». Pour tenir informé les clients des nouveaux arrivages, Simple Lab leur envoi des codes QR.
Ce point de vente s’exporte donc comme à Shangaï avec Sampleplaza, un concept store mettant en avant des nouveaux produits en attente de commercialisation sur le territoire chinois. La carte de membre coûte 100RMB (10€) valable 1 an et l’entrée est ouverte aux personnes de plus de 15 ans. En échange, les consommateurs sont invités à se rendre autant de fois qu’ils le désirent au Sampleplaza et peuvent tester une large gamme de produits. En outre ces consommateurs/testeurs sont autorisés à emporter chez eux jusqu’à 5 articles par visite et doivent en contrepartie répondre à un sondage en ligne d’un maximum de dix questions portant sur chaque échantillon.
Le Lcafe, a aussi ouvert à l’initiative de Sample Lab Ltd. L’objectif premier de ce lieu est de sensibiliser les japonaises entre 20 et 30 ans sur de nouveaux produit. Pour devenir membre, les clientes doivent s’enregistrer via leur téléphone mobile : elles donnent des informations personnelles les concernant (âge, date d’anniversaire…). Une fois enregistrées, elles gagnent des jetons, calculés en fonction du montant de leur achat en nourritures et en boissons. Avec les jetons, elles peuvent découvrir de nouveaux produits (produits de beauté, boissons…) au « bar à échantillons ». Après deux mois d’ouverture, le Lcafe comptait déjà 2000 membres.
Le magazine américain Newbeauty vient de lancer le 1er bar a échantillons à Miami : un distributeur automatique d’échantillons cosmétiques. En proposant une soixantaine d’échantillons de marques reconnues comme Shu Uemara, Avène, Fekkai ou Dr Brandt, vendus entre 3 et 10$ chacun. Il ne s’agit toutefois pas d’échantillons de 1 ou 2 ml, mais de versions de « taille voyage ». Le concept pourrait ainsi séduire les aéroports.
Enfin, Sampling Salons for cosmetics permet aux femmes de tester des produits cosmétiques de marque sans être obligée d’acheter. Elles peuvent tester plusieurs produits, prendre leur temps, choisir différentes marques, et peuvent ensuite, si elles le souhaitent acheter le produit en ligne ou sur place.
Une autre approche de Tryvertising stores avec Eslo ultimo qui permet aux consommateurs de faire leurs courses gratuitement. Les clients du magasin payent 5 euros de droit d’entrée à chaque visite, mais doivent attendre 30 jours entre celles-ci. Ils répondent, dés leur arrivé dans le magasin, à des questions d’ordre privée avant de pouvoir commencer leurs achats. Ensuite, ils peuvent choisir 5 articles différents au sein du magasin et repartent avec un sac de course qui leur aurait coûté parfois jusqu’à 20 euros. A voir le reportage de TF1 du 19/02/2010 : http://videos.tf1.fr/jt-we/le-supermarche-presque-gratuit-5701495.html
T-Cuento et le Retail Intelligence
Grâce à son produit TC-Street, T-Cuento permet aux retaillers connaitre le trafic réel devant un local, un emplacement particulier afin de savoir si cet emplacement est réellement intéressant pour le développement d’une idée.
Présentation TC-Street iciwww.t-cuento.fr
Source: Contagiousness