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Sourire inhumain

Publié le 16 février 2008 par Vladyk

Je me permets rarement de faire des commentaires sur une oeuvre que je reçois mais cette fois-ci je me permets de dire ce que j'ai déjà dit à son auteur: "Le texte est bien fait, quelque peu sombre je dirais mais je crois que c'est le but du texte, exprimer son désarroi face à un être qui nous manque... En même temps l'utilisation des liens est une chose que j'aime bien, elle permet d'en apprendre plus sur les mots mais en même temps elles semblent compléter (les définitions) agréablement bien votre texte qui s'en voie que plus renforcé dans son sens..." Je vous invite donc à cliquer sur les liens au fur et à mesure de votre lecture pour pleinement apprécier l'essence de ce petit texte, espérant avoir la chance de recevoir d'autre oeuvre de cet auteur.

Courir, oui j’en ai besoin.
L'esprit ne trouve il pas du repos en infligeant l’asthénie au pauvre corps.
Et le pauvre courut, mais pour dépasser qui ? Les angoisses qui te rendent si malheureux ? Et pour fuir qui ? La solitude qui te rend si vieux ?
En ce moment là je rêve d’une seule chose. Pouvoir fermer les yeux en courant car cela me permettrait de séquestrer une image de ton sourire.

Parler à un ami, oui j’en ai besoin.
Les amis ne sont ils pas les miroirs qui reflètent nos imperfections.
Mot après mot, le miroir s'éclairci et devint plus claire qu’un lac pendant une pleine lune estivale.
En ce moment là je rêve d’une seule chose. Ouvrir les yeux en parlant de toi car cela me permettrait de me libérer de ton sourire qui m’a prit pour esclave.

Écouter de la musique, oui j’en ai besoin.
Blues ou Jazz, toutes les sonorités vers toi me ramènent.
Ou presque…
En rentrant chez moi, dans son petit coin ma mère m’attendait comme d’habitude.
Ne pouvant cacher ma tristesse, je m’approche d’elle et sans dire un mot je me laisse serrer dans ses bras.
Entre mélodies de ses battements de cœur et ses chansons avec lesquelles elle m’a bercé je me laisse emporter.
Miraculeusement je ferme les yeux sans être brouillé par ton sourire.
Et je flotte, ou plutôt je me noie dans un océan de quiétude et de bien être.
En ce moment la je rêve d’une seule chose. Me souvenir de ton sourire.

Moaad Mouden

Un autre commentaire sur ce texte... plus je le lis, plus je le trouve rempli de douceur à quelque part il me semble qu'il est porteur d'espoir, peut-être est-ce dû juste à ma façon à l'heure actuelle de voir les choses ou bien lise-je vraiment bien ce que l'auteur a voulu exprimer... qui sait ?


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