Gérard Collomb et l'implosion des ex-DSK

Comment comprendre l'actuelle répartition des ex-DSK entre Martine Aubry et François Hollande ? La grille de lecture est-elle exclusivement à partir de données locales (Isère ?) ou les deux candidats du PS ont-ils le même programme pour expliquer une répartition aussi désordonnée ? Le temps est un drôle de marqueur. Hier, ils étaient unis derrière leur candidat : DSK. Aujourd'hui, ils sont répartis dans les armées mexicaines que sont les équipes de campagnes des principaux candidats PS. Pour se répartir ainsi, faut-il en déduire que les programmes de Martine Aubry et de François Hollande seraient interchangeables ? En réalité, il semble souvent que ce sont des données locales qui ont fixé les choix et tout particulièrement pour ceux qui visent une nomination ministérielle. Dans un Département, la proximité avec Martine Aubry ou François Hollande est déjà très occupée. L'ex-Dsk "fonce" alors chez l'autre candidat. Ils sont devenus les supplétifs. Et ils doivent le devenir avec le sourire en plus. A chacun sa punition ... Pour Gérard Collomb, le choix de François Hollande a mis un terme aux déclarations qui voulaient qu'il soit candidat si DSK n'y allait pas. L'imagination d'alors pouvait aider à sortir d'une perspective insupportable. Pas sûr qu'il en soit de même aujourd'hui ?