Trop lourd pour conduire une Audi Q5 : il attaque le constructeur

Un automobiliste français se voit refuser le remplacement d'un siège, au motif qu'il serait en surpoids et qu'il ne s'agirait pas d'usure normale.

Pour l’importateur français d’Audi, le problème rencontré par le client résulte de «l’inadéquation» entre sa morphologie et le siège du véhicule, ce qui ne pouvait qu’engendrer «une usure prématurée qui ne peut être assimilée à un vice caché».

De fait, le client en question pèse 120 kilos. Et le siège de son Audi Q5, achetée début 2009, s’affaisse considérablement. Peu de temps après son acquisition, l’homme ressent un «déséquilibre» gênant, qui le fait glisser vers la portière. Ce qui rend sa conduite non seulement dangereuse mais aussi «fort désagréable», lui causant fatigue et douleurs dorsales.

Une première visite chez le concessionnaire aboutit à la décision de changer le siège. Seul hic: le client apprend après coup que ce sera à ses frais. S’ensuit un combat entre le client et la marque, à coups d’expertises et d’actions en justice.

Audi affirme que les tests réalisés prennent en compte une morphologie maximale de 1m85 pour 101 kg. Un argument auquel l’avocat du conducteur répond, en substance que, si son client était trop gros ou trop lourd pour cette voiture, le vendeur aurait dû le lui signaler. Il va donc se pourvoir en justice pour «manquement du vendeur à ses obligations de conseil».