Ca sent mauvais à Mayotte, du côté des forces de l'ordre. Rien à voir avec notre affaire niktamère locale, ça va plus loin. La Lettre de l'Océan indien a sorti une drôle d'histoire, mêlant gendarmes, justice, drogue, immigration illégale...
Trois gendarmes et un policier du Gir (Groupe d'intervention régional) de Mayotte ont été convoqués à comparaître le 27 juillet prochain par le juge d'instruction Hakim Karki. Ils sont soupçonnés d'avoir couvert un trafic d'héroïne depuis Anjouan. Selon la Lettre, l'hypothèse du juge Karki est que les mis en cause auraient couvert le trafic pour faire des saisies fictives, et améliorer les sacro-saintes statistiques.
Une affaire qui a mis en émoi le commandement de la gendarmerie pour l'outre-mer, mais aussi l'état-major parisien de la gendarmerie nationale, et le gouvernement, qui a déjà bien des ennuis avec la mise en cause de sa politique de sécurité par la Cour des comptes.
F.G.