Les racistes en voiture

Voici les aventures du jeune Hamtaro qui revient tout juste de faire ses courses dans son centre commercial préféré avec sa copine.
Nous sommes sur un parking de centre commercial, tout ce qu'il y a de plus banal, des voitures, des places de stationnement, des allées et des caddies.

Il fait nuit, nous sortons tout juste de notre voiture pour nous diriger vers l'entrée. Je traverse l'allée, Elodie à un temps de retard et traîne un peu derrière. Je remarque une voiture mais elle est au moins à 5 mètres de moi.

Je regarde Elodie derrière et m'aperçoit sur mon côté que la voiture n'a pas freiné, j'ai tout juste le temps de sauté sur le côté pour éviter le carton...
Elodie m'avouera après que le chauffeur était en train de la matter.

La voiture frêne avec un temps de retard pour se trouver à côté de moi. Je fais signe au chauffeur qu'il est cinglé et il semble vouloir s'excuser, il descend donc de la voiture. Erreur...

Le mec devient complètement fou, commence à m'agresser. Je ne me laisse pas faire (ceux qui me connaisse savent que je n'aime pas ça et en plus, j'ai pas un physique de garçonnet en jean slim...) et commence à l'écouter. Il gueule alors je gueule.

Il me sort une excuse comme quoi je dois traverser sur un passage piéton. Son passager avant sort et se colle à moi en gueulant lui aussi me disant qu'ils se sont déjà pris une prune pour avoir traverser en dehors des clous en ville. Incompréhension...
Je lui demande où il se trouve (il regarde autour de lui) : dans une zone commerciale. Bien, il est pas con ! Je lui demande alors de me trouver un passage piéton pour que je traverse, je suis près à le faire tout de suite s'il en trouve un.

Là, je crois qu'ils savaient plus quoi dire et haussaient la voix le plus fort possible sans tenir compte de leurs propos. Le chauffeur remonte dans la bagnole et j'ai le droit à une gentille phrase de conclusion du passager :
"T'as de la chance de pas être bougnoule, sinon t'étais mort..."

Je reste sur le cul (et d'ailleurs tant mieux sinon j'aurais fait une connerie) et la voiture repart. Je ne comprend pas la réaction de ces types (je soupçonne de l'alcool). A leur place, je me serais applati comme un con, pas fier d'avoir presque renversé un mec...
Et en plus, j'ai le droit à une réflexion gratuite bien raciste (j'ose même pas imaginer si j'avais été noir...). Je pense qu'ils ont du en fin de compte apprécier mon crâne rasé et se dire que j'étais de leur "côté"...

Hamtaro est dégoutté par tant de bêtise humaine, j'en viens presque à avoir pitié d'eux, de leur connerie aussi grosse que moi.

Tcho, Hamtaro.