True Blood // Saison 4. Episode 4. I'm Alive and On Fire.
Arf. Je suis déçu. Non pas du déroulement de l'épisode, mais simplement du fait qu'il y a dix minutes de trop. Oui, dix minutes où je me suis pas ennuyé mais où il ne se passait pas grand chose.
La fin de l'épisode perd donc naturellement de l'intérêt, et surtout, à mon grand damne. Moi qui suis fan de cette série et de ses attributs, me voilà… décontenancé. Alors ce n'est pas bien
grave, comme une petite fièvre que Eric Northam aurait pris au soleil, mais quand même, je reste sur mes positions : on va pas me gâcher mon plaisir. Et justement, Eric, on le laissait tout gamin
avec Sookie (ou Snookie pour les intimes) dans l'épisode précédent. Il est de retour, mais ayant bu toute la fée, il est… bourré. Oui, littéralement. Il va jouer comme un petit enfant. C'est tout
mignon cette relation entre Eric et Sookie. J'adore. Elle fait une vraie bonne mère en tout cas.
Et c'est le grand retour d'Alcide qui va venir en aide à Sookie pour gérer un peu mieux Eric. La petite histoire est plutôt drôle. Pour ce qui est de la ménagère, elle sera content de voir Joe
Manteliano se déshabiller face caméra (attention, pas d'excitation, on ne voit pas son bout de chair). Il reste toujours fun de voir ce trio et puis le petit baiser Eric / Sookie, sera le
prochain moment que je vais attendre avec grande impatience. Oui, oui. D'ailleurs, Bill revient voir Sookie car il pense qu'Eric pourrait se cacher chez elle (seul endroit pas encore fouillé où
il pourrait se trouver). Et puis ce n'est pas faute de mettre également Jason dans la même position. On le laissait effeuillé lui aussi avec cette orde de panthère qui venait le violé. Bon, ça
ok, c'est toujours dans l'esprit True Blood.
Pam est toujours à la recherche d'une idée pour conjurer le sort d'Eric. Pour cela elle doit remettre la main sur la sorcière qui l'a ensorcelé. Elle va y perdre quelque chose : sa beauté. J'ai presque pleuré à la fin de l'épisode. J'adore Pam et sa plastique parfaite, sans ça, qu'est-elle ? Pas grand chose et surtout, je pense que ça pourrait même gâcher le personnage. Je ne suis pas contre prendre des risques mais là, si c'est permanent, j'ai bien peur qu'on perde un des meilleurs personnages de la série, comme ça, sans au revoir ni rien. Et la sorcière, elle est toujours aussi transparente. Ce n'est pas son flashback qui va aider quoi que ce soit. On comprend juste un peu mieux d'où vienne ses pouvoirs mais à part ça… Bref, Lafayette, Tara et Jesus sont pas d'une très grande utilité. J'espère juste qu'on ne va pas trop jouer avec eux comme ça, et que ça va enfin avancer.
Les sorcières c'est la saison, mais comme les loup garous l'an dernier, j'ai l'impression que c'est mis au second plan. Enfin je peux me tromper, mais il ne se passe pas grand chose. J'attends des vraies grandes mises en situation de cette sorcière aux pouvoirs machiavéliques. Sinon il y a Bill qui rencontre les parents de Portia Bellefleur (et accessoirement, cela nous permet de revoir Andy, qui était ici un pot de fleur inutile). Il va découvrir qu'il est le père de l'arrière-arrière-arrière… grand mère de Portia. Ils ne peuvent donc plus se voir puisque… de la même famille. Je m'y attendais pas du tout à cette révélation et j'avoue être intéressé. C'est donc avant qu'il devienne vampire et j'ose imaginer qu'il y a un lien avec quelque chose qui pourrait se passer par la suite dans la saison, j'ai hâte.
Au final, ce nouvel épisode était assez décevant pour ces petites dix minutes qui m'ont pas vraiment fait vibré, mais le reste est plutôt bien géré et c'est agréable de voir que True Blood sait se renouveler. Il n'y avait pas trop de surenchère de choses, mis à part d'abdos et de gens à poil (si l'on compte les panthères, mais également Jason, Eric et Alcide…, ça fait un bon paquet et c'est le cas de le dire). Hâte de voir la suite, je dirais même avec impatience. Il y a quelque chose qui me rend toujours aussi accro à cette série, sûrement les vampires aussi savoureux qu'une bonne entrecôte.
Note : 6.5/10. En bref, malgré une partie d'épisode qui fait des ronrons, le reste est cohérent et offre du grand spectacle. Mention spéciale à Eric Northam.