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A l’ère du tout naturel, les grandes marques dans le sect...

Publié le 19 juillet 2011 par Guerlain

A l’ère du tout naturel, les grandes marques dans le sect...A l’ère du tout naturel, les grandes marques dans le secteur des cosmétiques, et plus particulièrement dans le secteur de la parfumerie font face aux nouvelles exigences des consommateurs qui, mal informés, rejettent les fragrances utilisant des molécules de synthèse. Or c’est un contresens que de vouloir une fragrance exclusivement naturelle.

Pour certains consommateurs, il arrive que la qualité d’un parfum se cantonne à l’origine des matières premières. La confusion est courante entre produit naturel et produit de qualité, et il est facile d’amalgamer les composants synthétiques à une consommation à risque. En parfumerie, une fragrance de qualité est le plus souvent constitué d’éléments naturels et d’élément synthétiques. La véritable qualité se définit autrement.

La vraie démarche qualité se traduit en priorité par la traçabilité des matières premières.  Le parfumeur soucieux de qualité va surveiller les conditions de production des matières première et va opérer une sélection en fonction de sa personnalité et de ses préférences pour élaborer le produit final, que ce dernier pourra se targuer de qualité.

Ainsi, en plus des normes de plus en plus précises qui s’applique eu secteur de la parfumerie, s’ajoute l’amour du parfumeur pour les composants. Ainsi Jean Claude Hellena chez Hermès confie son goût croissant pour l’épure et sa sélection de plus en plus restrictive des molécules qu’il fait intervenir lors de sa création. Jacques Polge, chez Chanel, insiste sur le fait qu’en plus de la qualité des matières premières il s’intéresse aux possibilités de variations et d’interprétation auxquelles elles donnent lieu, et surtout à leur pérennité.

De son coté, Thierry Wasser, parfumeur chez Guerlain, sait par exemple que pour l’Eau Impériale de Guerlain dégage le parfum exigé, il est nécessaire que les fleurs de bergamotiers et d’orange-bigaradiers – qui donnent l’essence de Neroli, constitutive de l’eau de Cologne – soient soumises à un ensoleillement et une pluviosité savamment équilibrée. C’est pour cela qu’il surveille de près surveille la qualité de ces essences produites en Calabre, à l’extrême sud-ouest de l’Italie.

Autre argument de poids allant à l’encontre du privilège donné aux produits naturels : la recréation des matières premières en laboratoire évite d’avoir recours  des ressources protégées, car menacées de disparition.

En outre, la synthèse permet aussi d’accroître la créativité des parfumeurs, et même de reproduire des molécules dont l’odeur n’existe pas à l’état naturel.



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