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Aide à la Grèce : un consensus oligarchique contre le peuple!
Publié le 20 juillet 2011 par Lecriducontribuable
A 48 heures d’un nouveau sommet européen important sur l’aide à la Grèce, force est de constater qu’un consensus existe d’ors et déjà. Reste à trouver un compromis entre les pays «rigoureux» et les pays plus «laxistes», les premiers souhaitant contraindre les prêteurs à contribuer, d’une façon ou d’une autre, à l’effort commun ; les seconds considérant que ce serait prendre acte d’une forme de défaut de paiement, et donc ouvrir la boite de Pandore. Il est piquant de noter que M. Jean-Claude Trichet est farouchement du coté des seconds. Sans doute sait-il, mieux que personne, que le système monétaire européen, tel qu’il est, ne tient qu’à un fil. Et comme il quitte son poste le 31 octobre prochain, à 68 ans, il a de bonnes raisons de préférer qu’un nouveau plan de sauvetage, même éphémère, soit mis en place…Il est donc possible que ce sommet à haut risque aboutisse à des décisions qui calmeront les marchés financiers. Au moins pour quelques semaines…Mais les milliers de technocrates, fonctionnaires et pseudo experts mobilisés pour la circonstance ne pourront pas évacuer la réalité et les fondamentaux qui la caractérise : au delà du cas grec, qui n’est qu’une exemplaire caricature, la question est bel et bien la survie d’un système monétaire, et finalement politique.Plus personne ou presque ne conteste plus aujourd’hui que les dettes publiques ne sont rien d’autres que des impôts reportés sur les générations futures. C’est notamment la raison pour laquelle Contribuables Associés a toujours déterminé le jour de la libération fiscale des Français (le 21 juillet, en 2011, pour les citoyens français) sur la base des dépenses, et pas seulement des impôts.Ce qu’on ne comprend pas encore toujours bien, c’est le lien qu’il y a entre le fonctionnement du système monétaire international, tel qu’il est, et ce mouvement tyrannique d’expansion de la sphère publique, ou d’exclusion de la sphère privée, au profit d’une oligarchie, contre le peuple, qui caractérise la vie politique, en France et partout ailleurs, depuis au moins un siècle.Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui ne dit pas que des bêtises, remarquait finement le 9 juillet dernier, à l’occasion d’une déclaration au journal Libération, que «l’histoire nous avait vaccinés contre la fixation bureaucratique des prix et des salaires». Il lui reste à nous vacciner : contre la fixation autoritaire des taux d’intérêt à court terme, contre la fixation autoritaire du cours des monnaies, pour les monnaies actuellement non-convertibles, et, pour toutes les monnaies, contre les manipulations quantitatives qui aboutissent à mettre au bilan de leurs banques centrales des obligations pourries, et des créances fictives.Car ces pratiques qui, avec le monopole d’émission, que toutes les banques centrales se sont arrogé, constituent les principales caractéristiques du système monétaire actuel.- Il n’est en rien le fruit d’un développement spontané, mais au contraire celui d’un accaparement. Par les hommes de la sphère publique (1).- Il ne fonctionne pas au bénéfice de la croissance économique mais pour celui d’une oligarchie. Contre le peuple (2).- Il est contraire à la morale. Donc irresponsable (3).Pour ces trois raisons il sera bientôt balayé.Quand ? C’est la seule chose impossible de prévoir…. Mais l’iceberg de la dure réalité se rapproche à toute vitesse du Titanic.On dit que le commandant du navire, ce 14 avril 2012, pensait pouvoir fendre les blocs de glace et continuer sa route. Que n’a t-il consulté les passagers, qui lui auraient peut-être suggéré d’arrêter les machines. Ou qui, plutôt d’aller prendre un dernier verre de champagne au bar des premières, se seraient plutôt dirigé vers les canots de sauvetage…En ajoutant de la dette à la dette, en mutualisant la faillite d’un Etat, on ne résout pas le problème, on ne fait qu’en reporter l’échéance, en l’aggravant. En alourdissant la facture, qui sera finalement et inévitablement payée par le peuple…Alain DumaitA 24 heures d’un nouveau sommet européen important sur l’aide à la Grèce, force est de constater qu’un consensus existe d’ors et déjà.Reste à trouver un compromis entre les pays «rigoureux» et les pays plus «laxistes», les premiers souhaitant contraindre les prêteurs à contribuer, d’une façon ou d’une autre, à l’effort commun ; les seconds considérant que ce serait prendre acte d’une forme de défaut de paiement, et donc ouvrir la boite de Pandore.Il est piquant de noter que M. Jean-Claude Trichet est farouchement du coté des seconds. Sans doute sait-il, mieux que personne, que le système monétaire européen, tel qu’il est, ne tient qu’à un fil. Et comme il quitte son poste le 31 octobre prochain, à 68 ans, il a de bonnes raisons de préférer qu’un nouveau plan de sauvetage, même éphémère, soit mis en place…Il est donc possible que ce sommet à haut risque aboutisse à des décisions qui calmeront les marchés financiers. Au moins pour quelques semaines…Mais les milliers de technocrates, fonctionnaires et pseudo experts mobilisés pour la circonstance ne pourront pas évacuer la réalité et les fondamentaux qui la caractérise : au delà du cas grec, qui n’est qu’une exemplaire caricature, la question est bel et bien la survie d’un système monétaire, et finalement politique.Plus personne ou presque ne conteste plus aujourd’hui que les dettes publiques ne sont rien d’autres que des impôts reportés sur les générations futures.C’est notamment la raison pour laquelle Contribuables Associés a toujours déterminé le jour de la libération fiscale des Français (le 21 juillet, en 2011, pour les citoyens français) sur la base des dépenses, et pas seulement des impôts.Ce qu’on ne comprend pas encore toujours bien, c’est le lien qu’il y a entre le fonctionnement du système monétaire international, tel qu’il est, et ce mouvement tyrannique d’expansion de la sphère publique, ou d’exclusion de la sphère privée, au profit d’une oligarchie, contre le peuple, qui caractérise la vie politique, en France et partout ailleurs, depuis au moins un siècle.Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui ne dit pas que des bêtises, remarquait finement le 9 juillet dernier, à l’occasion d’une déclaration au journal Libération, que «l’histoire nous avait vaccinés contre la fixation bureaucratique des prix et des salaires». Il lui reste à nous vacciner : contre la fixation autoritaire des taux d’intérêt à court terme, contre la fixation autoritaire du cours des monnaies, pour les monnaies actuellement non-convertibles, et, pour toutes les monnaies, contre les manipulations quantitatives qui aboutissent à mettre au bilan de leurs banques centrales des obligations pourries, et des créances fictives.Car ces pratiques qui, avec le monopole d’émission, que toutes les banques centrales se sont arrogé, constituent les principales caractéristiques du système monétaire actuel(…)Lire la suite sur www.dumait.fr