La crise monétaire et financière internationale, notamment celles des finances américaines et de l’euro, créent des inquiétudes croissantes dans l’opinion et les medias internationaux. Hier, le journal espagnol El Pays titrait « l’euro au bord du gouffre » et le Figaro demandait à l’Etat français de se serrer la ceinture. Le Monde du 13 juillet titre : « ces gamins qui, nous gouvernent » et ajoute « la situation requiert des adultes et on en manque à Washington comme à Bruxelles ». La dette américaine croît sans mesure et les Européens ne savent comment gérer la dette grecque.
Cette situation résulte de l’inculture de la plupart des dirigeants politiques en sciences économiques et de leur goût pour les largesses à but électoraliste. Depuis longtemps, les meilleurs économistes du monde comme les prix Nobel Friedrich Hayek (autrichien) et Maurice Allais (français) ont mis en garde les classes politiques occidentales contre leurs incohérences : endettement colossal aux USA et gestion irresponsable du dollar à la baisse (déjà dénoncés par De Gaulle !), maintien d’un euro fort dans une zone où la moitié des gouvernements sont totalement laxistes ! Ces avertissements furent étouffés ou méprisés avec arrogance.Les économistes du choix public comme James Buchanan (prix Nobel lui aussi) ont montré depuis longtemps que le marché politique en régime représentatif pur conduit à des déséquilibres graves : chaque politicien a intérêt à accroître les dépenses dans sa circonscription pour avoir une bonne image électorale. Il fait financer celles-ci par des hausses d’impôts réparties sur l’ensemble des contribuables dons assez indolores. Pire, on peut financer les dépenses par la dette publique qui fera reposer l’effort sur les générations futures. Or en général, l’élu politique ne raisonne pas au-delà de la durée de son mandat électoral, soit quatre ou cinq ans selon les pays. C’est pour cela que Michel Debré avait mis l’article 40 dans la constitution pour éviter les dépenses sans recettes en face. Mais ce frein n’a pas suffit face à un exécutif laxiste, notamment sous François Mitterrand.D’autres économistes comme John Matsusaka (Université de South California, Los Angeles)) ou Lars Feld (Université de Heidelberg, Allemagne) ou encore Gebhard Kirchgässner ( université de St Gall, Suisse) ont montré que empiriquement la dérive financière des institutions purement représentative : là où les décisions fiscales, de dépenses ou d’endettement public sont prises par les gouvernements et les parlements sans aucun contrôle populaire (c’est-à-dire sans référendum) les impôts et les dépenses sont 30% plus élevés et l’endettement 50% plus fort que lorsque le peuple est consulté.Quel est le pays financièrement le plus sain d’Europe ? la Suisse où le référendum d’initiative populaire a permis de réduire les impôts et les dettes. La TVA suisse, longtemps refusée par le peuple existe désormais mais à un taux beaucoup plus faible qu’en Europe ! (8% en 2011). A l’inverse du Dollar ou de l’Euro, le Franc suisse se réévalue face aux monnaies moins bien gérées.Le ministre, le fonctionnaire ou le député (l’auteur de ces lignes a été 13 ans parlementaires) ne craint pas le recours à l’endettement car il raisonne à court terme sauf exceptions comme Antoine Pinay sous De Gaulle ou madame Thatcher au Royaume Uni. Le citoyen lors d’un référendum pense à plus long terme à cause de son patrimoine et de ses enfants, dès qu’il est petit propriétaire. Il n’a pas d’enjeu de carrière à court terme à travers son vote ! Dans tous pays où il y a une majorité de classes moyennes, le référendum est bénéfique sur les questions financières.Résultat : Les Etats ou collectivités locales qui pratiquent le référendum d’initiative populaire (Suisse mais aussi Ouest des USA) ont des impôts et dettes moins lourds. Mais on l’ignore en France. Pire, on prétend que le citoyen est trop irresponsable pour pouvoir le consulter ! Mais qui nous a mis dans la situation financière internationale actuelle sinon les soit disant « experts » de la haute fonction publique et beaucoup de politiciens ? On refuse d’écouter les économistes véritables : tout se passe comme si la République n’avait pas besoin de savants selon le mot attribué au procureur révolutionnaire Fouquier Tinville !Les hommes sont d’ailleurs moins en cause que le système qui est déresponsabilisant. Le système représentatif sans contrôle populaire référendaire nous conduit à la ruine comme l’avaient déjà vu le professeur français Carré de Malberg, et son disciple René Capitant qui avait influencé De Gaulle. Alain Peyrefitte était aussi de cet avis : Il faut installer le contrôle de l’appareil politico administratif oligarchique grâce au référendum d’initiative populaire.C’est ce que demande mon ami le député Christian Vanneste et 76 de ses collègues parlementaires à la demande des associations « Contribuables Associés » et « Agir pour la démocratie directe ». Le temps presse désormais !Yvan BlotLa crise monétaire et financière internationale, notamment celles des finances américaines et de l’euro, créent des inquiétudes croissantes dans l’opinion et les medias internationaux. Hier, le journal espagnol El Pays titrait « l’euro au bord du gouffre » et le Figaro demandait à l’Etat français de se serrer la ceinture. Le Monde du 13 juillet titre : « ces gamins qui, nous gouvernent » et ajoute « la situation requiert des adultes et on en manque à Washington comme à Bruxelles ». La dette américaine croît sans mesure et les Européens ne savent comment gérer la dette grecque.Cette situation résulte de l’inculture de la plupart des dirigeants politiques en sciences économiques et de leur goût pour les largesses à but électoraliste. Depuis longtemps, les meilleurs économistes du monde comme les prix Nobel Friedrich Hayek (autrichien) et Maurice Allais (français) ont mis en garde les classes politiques occidentales contre leurs incohérences : endettement colossal aux USA et gestion irresponsable du dollar à la baisse (déjà dénoncés par De Gaulle !), maintien d’un euro fort dans une zone où la moitié des gouvernements sont totalement laxistes ! Ces avertissements furent étouffés ou méprisés avec arrogance.Les économistes du choix public comme James Buchanan (prix Nobel lui aussi) ont montré depuis longtemps que le marché politique en régime représentatif pur conduit à des déséquilibres graves : chaque politicien a intérêt à accroître les dépenses dans sa circonscription pour avoir une bonne image électorale. Il fait financer celles-ci par des hausses d’impôts réparties sur l’ensemble des contribuables dons assez indolores. Pire, on peut financer les dépenses par la dette publique qui fera reposer l’effort sur les générations futures. Or en général, l’élu politique ne raisonne pas au-delà de la durée de son mandat électoral, soit quatre ou cinq ans selon les pays. C’est pour cela que Michel Debré avait mis l’article 40 dans la constitution pour éviter les dépenses sans recettes en face. Mais ce frein n’a pas suffit face à un exécutif laxiste, notamment sous François Mitterrand.D’autres économistes comme John Matsusaka (Université de South California, Los Angeles)) ou Lars Feld (Université de Heidelberg, Allemagne) ou encore Gebhard Kirchgässner ( université de St Gall, Suisse) ont montré que empiriquement la dérive financière des institutions purement représentative : là où les décisions fiscales, de dépenses ou d’endettement public sont prises par les gouvernements et les parlements sans aucun contrôle populaire (c’est-à-dire sans référendum) les impôts et les dépenses sont 30% plus élevés et l’endettement 50% plus fort que lorsque le peuple est consulté.Quel est le pays financièrement le plus sain d’Europe ? la Suisse où le référendum d’initiative populaire a permis de réduire les impôts et les dettes. La TVA suisse, longtemps refusée par le peuple existe désormais mais à un taux beaucoup plus faible qu’en Europe ! (8% en 2011). A l’inverse du Dollar ou de l’Euro, le Franc suisse se réévalue face aux monnaies moins bien gérées.Le ministre, le fonctionnaire ou le député (l’auteur de ces lignes a été 13 ans parlementaires) ne craint pas le recours à l’endettement car il raisonne à court terme sauf exceptions comme Antoine Pinay sous De Gaulle ou madame Thatcher au Royaume Uni. Le citoyen lors d’un référendum pense à plus long terme à cause de son patrimoine et de ses enfants, dès qu’il est petit propriétaire. Il n’a pas d’enjeu de carrière à court terme à travers son vote ! Dans tous pays où il y a une majorité de classes moyennes, le référendum est bénéfique sur les questions financières.Résultat : Les Etats ou collectivités locales qui pratiquent le référendum d’initiative populaire (Suisse mais aussi Ouest des USA) ont des impôts et dettes moins lourds. Mais on l’ignore en France. Pire, on prétend que le citoyen est trop irresponsable pour pouvoir le consulter ! Mais qui nous a mis dans la situation financière internationale actuelle sinon les soit disant « experts » de la haute fonction publique et beaucoup de politiciens ? On refuse d’écouter les économistes véritables : tout se passe comme si la République n’avait pas besoin de savants selon le mot attribué au procureur révolutionnaire Fouquier Tinville !Les hommes sont d’ailleurs moins en cause que le système qui est déresponsabilisant. Le système représentatif sans contrôle populaire référendaire nous conduit à la ruine comme l’avaient déjà vu le professeur français Carré de Malberg, et son disciple René Capitant qui avait influencé De Gaulle. Alain Peyrefitte était aussi de cet avis : Il faut installer le contrôle de l’appareil politico administratif oligarchique grâce au référendum d’initiative populaire.C’est ce que demande mon ami le député Christian Vanneste et 76 de ses collègues parlementaires à la demande des associations « Contribuables Associés » et « Agir pour la démocratie directe ». Le temps presse désormais!Yvan BlotArticles similaires :