Once upon a time, l'autocensure

Oui, elle remonte à loin, cette chaîne, les coupaings, mais ça y est je m’y mets.

En fait, je crois que je ne me suis jamais vraiment autocensurée. J’ai évolué et le blog à suivi… son nombre de lecteurs aussi, allant jusqu’à devenir tout autre que ce qu’il était au départ : un gribouillis destiné aux copains de Perpignan et Paris. Je parlais de mes chats, mes plantes et ma cuisine.

Ca a commencé par la politique, puis le Laos où le blog s’est peu à peu transformé en regard d’une journaliste sur le pays, les gens, la culture qui l’entouraient. Puis le backpacking, puis les gens, toujours…

Alors on a essayé les claviers Vietnamiens, raconté des histoires très cochonnes, mangé des trucs zarbi… vive la découverte ! Histoire de partager tout ce qui était génial dans ma vie avec de plus en plus de gens qui passaient par là.

Puis comme je vieillissais et je lisais et j’avançais, petit à petit, j’écrivais différemment, le blog est devenu, grâce à twitter, l’espace d’échange que j’avais toujours voulu, et j’en suis contente… je parle toujours un peu de mes chats et de cuisine mais je préfère vous parler de politique, de trucs sérieux et là je dois dire que les blogs que je lis, bien entendu, m’influencent.

Je ne m’autocensure pas, mais je me dis parfois que certaines choses ne sont pas vraiment intéressantes. Je fais le tri que je ne faisais pas à l’époque.

Sinon, la seule chose dont je ne parle jamais, c’est quand ça ne va pas. Pas mon truc, à vrai dire. Déjà c’est courageux et on ne peut pas dire que je le sois vraiment. Puis bon… Même dans la vie, c’est le cas, je me contente d’embêter Marc sur Skype… Oui parce que des fois, je fais autrechose que râler, sisi…