Dans un article du 24 mai dernier titré "Un retraité de 78 ans retrouvé mort et ligoté dans sa maison de retraite" nous vous relations ce crime crapuleux survenu dans une résidence municipale à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis et vous faisions part des premières réactions des élus dont celle de Laurent Rivoire (NC), Maire de notre commune.
Le 27 mai, nous revenions sur cet acte odieux, l'autopsie ayant conclu à une mort par asphyxie. Par ailleurs notre édile nous avait fait part de la mise en place d'une cellule de soutien psychologique auprès de la cinquantaine de résidents de cette maison de retraite gêrée par la ville (photo ci-dessous). De différentes sources, nous savions que l'enquête en cours avançait très rapidement, informations dont il nous avait été demandé de ne pas évoquer sur nos pages pour ne pas perturber le travail de la police, l'enquête s'orientant dès le début vers des proches.
Zivan Jovanovic, la victime, avait été retrouvé par le gardien de l'établissement, en petite tenue, ligoté aux poignets et aux chevilles, allongé près de son lit, visage au sol. Ce septuagénaire, ancien couturier d'origine serbe, était mort par asphyxie sans que pour l'heure, on ne puisse savoir s'il y avait intention de tuer, ni même si les auteurs présumés savaient leur victime décédée au moment de quitter les lieux, le journalParis-Matchprécisant ce jour "(...) Les premières constatations du médecin légiste avaient révélé plusieurs blessures à l'arme blanche[...] la mort par asphyxie(ayant) peut-être(été) provoquée par la position de la victime mêlée à un état de panique. (...) ".
Quelques semaines seulement après les faits, la police a interpellé cinq personnes mercredi dernier à Paris et en Seine-Saint-Denis. Selon le quotidien régionalLe Parisiendaté de ce jour, "(...) Deux d'entre elles, dont une femme, travaillaient dans le foyer (...) ".
Dès le jour des faits, les élus nous avaient fait état d'un imminent départ en Serbie, ce qui laisse supposer que le défunt aurait pu avoir sur lui d'importantes liquidités.
Toujours selon ce quotidien, sous la plume de Carole Sterlé, le portefeuille de la victime et sa carte bancaire étaient manquantes. Plusieurs retraits avaient été effectués dans des DAB du département pour plusieurs centaines d'euros. C'est sans doute par ce biais que la brigade criminelle a pû retrouver cinq suspects également originaires de l'Europe de l'Est. Ils sont agés entre 18 et 67 ans. Trois d'entre-elles (deux homme et la femme) ont été déférées devant la justice.
Voilà une enquête de police qui a été rapidement et efficacement bouclée.
Nous voici donc parvenus à l'étape judiciaire qui, nous l'espérons, saura se montrer ferme au regard de suspects ayant agit, semble-il, en bande organisée, avec prémiditation et sur une personne vulnérable. Cette étape devrait également permettre de connaitre les motifs des poursuites éventuellement engagées et de connaitre les qualifications des faits retenues.
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