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Combat de boue : les dimanches

Publié le 18 février 2008 par Juval @valerieCG
 

Le dimanche, jour de repos du Seigneur est adoré de Valérie. Juliette le hait. Et vous ?


Valérie
Quand j’étais ado et que j’avais une vie sociale débridée, je passais mes dimanches devant LES SERIES DE TF1. En fait je passais mon samedi devant le merveilleux Bernard Montiel et « la une est à vous » et le lendemain devant Hooker, Rick Hunter et autres séries qui ont révolutionné la télévision. A 16 h j’éteignais avant Video gag ; limitons les orgasmes télévisuels.
Mine de rien, ce rituel, certes merdique, est plein de bons souvenirs. Et si TF1 avait la mauvaise idée de me remplacer mes séries par des connards qui font vroum vroum, je faisais du vaudou sur l’effigie de Lelay. Là je ne regarde plus la télé. Pourtant je continue à aimer les dimanches. Le seul reproche que je ferais au dimanche, c’es qu’à Lyon les magasins sont fermés. Et ca c’est inacceptable. Mais il reste les puces, les brocante et autres vide greniers. J’y passerai ma vie. Et mes dimanches.

Juliette
Je hais le dimanche. Je le clame haut et fort de manière hebdomadaire, le dimanche je m’emmerde. Le jour de repos du Seigneur me gonfle. Il n’y a rien à faire, les boutiques sont fermées, les gens sont en famille, tout semble marcher au ralenti. Je suis impatiente. Le dimanche, on le passe à attendre, l’ennui m’empêche de faire quelque chose de constructif (comme me cultiver, par exemple) et le calme m’angoisse. Résultat : on a perdu une journée en séries débiles à la télé, et zonage sur le net… Et je déteste perdre mon temps.

les joies de nos dimanches, c’est aussi ça :

Valérie
Le dimanche, c’est le jour du Seigneur. Et paradoxalement, c’est une vengeance contre le patronat. C’est pas que je me lève à midi en hurlant « haha encore un jour que ces salauds n’auront pas » mais tout comme. Le samedi, je me remets de la semaine et je ne suis pas encore convaincue que je suis en week end. Le dimanche j’en suis persuadée. Et je le savoure.

Juliette
Un jour que ces salauds n’auront pas certes, mais perdu dans les limbes vu qu’on n’en fait rien. Alors qu’il pourrait servir à fomenter une révolution. C’est ballot. Ce que je savoure, c’est le vendredi soir (que je sorte ou que je camomille). Le samedi, je me repose. Un jour me suffit, le dimanche je suis d’attaque. Sauf qu’il ne se passe rien. C’est frustrant. Notez, la frustration est un bon carburant pour fomenter une révolution.

Ernesto lui-même s’emmerdait ferme le dimanche :

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