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ELLE m'a dit...

Publié le 28 juillet 2011 par Poclatelephage
Pour parer à l'absence d'internet et de télévision sur mon lieu de villégiature, j'ai remarqué que j'avais tendance à consommer de la presse magazine. Quoi de plus agréable que de lire une revue légère installée au soleil sur la terrasse ou dans le hamac, pas grand chose finalement... J'ai donc perpétué une tradition ancienne dans ma famille : acheter ELLE en vacances.
ELLE m'a dit...
En temps ordinaire, je ne suis pas une lectrice assidue de ELLE. Je n'ai pas franchement le profil, il faut dire, mais dès le pont passé, à cause d'une réaction chimique avec l'iode peut-être, je ne peux pas m'empêcher de foncer ventre à terre à la maison de la presse du village (justement citée dans le dernier numéro du magazine) pour acheter le dernier numéro de ELLE. Si je me rends compte que je vais avoir dans la même semaine deux magazines au lieu d'un, ma joie est à son comble.
Quand j'ai commencé à m'intéresser à ELLE, le magazine sortait le lundi, aujourd'hui il est en kiosque, le vendredi.
Trente ans de lecture de ELLE estivale et rien n'a changé ou presque, c'est aussi ce que j'aime dans ELLE.
Par exemple, depuis trente ans, ELLE porte le même regard sur les vacances : un moment passé dans sa grande maison de l'Ile de Ré (ça tombe bien), de Bretagne ou du sud de la France entre amis ou en famille. Du coup, le magazine réalise des sujets sur la cohabitation avec les enfants des potes, ses neveux et nièces, l'aménagement de la maison de location...plus ou moins au second degré que je dévore depuis trois décennies déjà (ELLE évoque rarement le camping en revanche).
Depuis trente ans, ELLE réalise également chaque été sans exception le dossier sexe sans tabous. L'été sera chaud dans la grande maison de location ou la villa familiale, qu'on se le dise. Chaque année, le magazine nous invite à réaliser nos fantasmes avec une batterie de tests à l'appui – suis-je une chaudasse ou une oie blanche ? Quels sont ses fantasmes ?...
Bon, et puis si j'avais pris mes vacances à la fin du mois d'août, j'aurais eu mon dossier « Astro de rentrée » combiné avec la mode de l'automne.
J'aime ELLE, car le magazine me surprend rarement.
Depuis trente ans, je retrouve également les fiches cuisine que ma maman archive consciencieusement avec assez peu de réalisations à son actif finalement en comparaison du stock de fiches conservées. Nous avons fouillé dans les tiroirs de la maison et trouvé un répertoire de recettes dégueus et démodées qui ne nous a pas inspirées.
Bon, quand même, cette année, j'ai apprécié le petit dossier « faits divers » très estival et la bd de Pénélope Bagieu, qui m'a fait me sentir moins loin de mon internet chéri. Je suis également fan de la rubrique « témoignage vécu » du magazine. Pour être franche avec vous, j'ai eu la chance à un moment d'intervenir dans ce genre de rubrique pour un grand magazine gay et lesbien et j'adorais écrire les anecdotes des autres, souvent des copines. Je mesure donc la chance de la rédactrice de ELLE qui doit résumer les aventures d'une connaissance à elle qui a couché avec un pizzaïolo alors qu'elle faisait une tournée théâtrale ou de la lectrice qui a profité des vacances entre potes (le fameux must de ELLE) pour coucher avec un ex flirt trompant ainsi son mari pour la première fois.
Ce qui est top en outre avec ELLE, c'est que le magazine dispense de faire sa liste de course quand on va dans son magasin de produits de beauté. J'ai adoré la rubrique des stars qui vous conseillent leurs petits trucs beauté. Les vedettes vous recommandent rarement de vous laver à l'eau fraîche et de vous exfolier avec du sable ou d'utiliser du biactol, elles connaissent sur le bout des doigts le nom compliqué du produit chicos qu'elle utilise pour leur visage, leurs mains ou leurs corps, et dont elles auront certainement un carton gratos après y avoir fait une mention désintéressée dans ELLE. Nous avons même lu un sujet très intéressant sur le gommage du cul (vieille morue) des fesses à la mangue, que je vous recommande. De mon côté, j'ai noté qu'avoir un problème capillaire du aux embruns et à l'excès de shampoing après le bain s'appelait « une situation cheveux » d'après Pauline Lefevre Miss Météo actrice et qu'il se guérissait avec un chapeau de paille tout simple.
Je vais tenter de prolonger mon idylle avec ELLE même si j'ai passé le pont et quitté mon île (a)dorée, mais je crains que ce ne soit pas la même chose avec la télé qui me fait de l'oeil et Internet à portée de main.

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