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Et si les gestes de Nafissatou Diallo trahissaient de mauvaises intentions ?

Publié le 28 juillet 2011 par Labasoche

Et si les gestes de Nafissatou Diallo trahissaient de mauvaises intentions ?
AFFAIRE DSK. La plaignante a accordé une interview télévisée à la chaîne américaine ABC. Une stratégie visant à mettre la pression sur le procureur Cyrus Vance Jr. et crédibiliser son témoignage, mis à mal ces derniers temps. Mais ses gestes la trahissent, selon le profiler Joseph Messinger.

Lors de l’interview que Nafissatou Diallo a accordée à la chaîne américaine ABC News, plusieurs gestes attirent l’attention… gestes qui peuvent, ou non, jeter le doute sur la véracité de ses déclarations. Les journalistes de Newsweek, a qui Nafissatou Diallo a également accordé un entretien, ne s’y sont pas trompés… Parfois, les larmes semblent forcées. Les gesticulations, dans la description des faits, la position des mains sur la poitrine, les larmes, les arguments, sont autant d’indicateurs des véritables motivations de la jeune femme.

Les larmes de crocodile

Elles surviennent sur commande dès que la personne est choquée par une accusation qui remet en cause sa version des faits. Les larmes sont une réponse infantile de protection du territoire et qui dédouanent souvent ou presque toujours un gros mensonge. L’enfant qui pleure n’est jamais coupable. Plus on pleure, plus on se sent innocent.

Les mains sur la poitrine

À force de poser sa main sur la poitrine pour se désigner en victime, l’individu cherche à se déculpabiliser : « Comment ? Moi, je ne suis pas comme ça. Dieu m’est témoin…tralala ! » Dieu a bon dos dans la mesure où il ne pourra pas venir témoigner en faveur de celui ou celle qui invoque son appui. C’est ce qu’on peut appeler un faux témoin. Les simulateurs qui font semblant de croire en Dieu invoquent souvent ce dernier à tous bouts de champ. Demandez donc au curé de votre paroisse ! Il vous confirmera.

Trop de gesticulations peuvent trahir au choix :

a. Une pauvreté de vocabulaire à compenser

b. Un besoin de crédibiliser un témoignage remanié et appris par cœur

c. Une mythomanie

L’hyper-gesticulation agit souvent comme une sorte d’écran de fumée, une théâtralisation outrancière destinée à accréditer une déclaration ou un témoignage auquel il manque un zeste de crédibilité.

La mise en scène : Nafissatou Diallo mime la scène présumée du viol

Ce genre de mise en scène est typique des personnes « primitives » qui ne disposent pas d’un vocabulaire suffisant pour s’exprimer. Il me semble évident que Nafissatou Diallo ne correspond pas à ce type d’individu. Même si elle ne maîtrise pas la langue anglaise, elle sait parfaitement se faire comprendre et dispose de suffisamment de vocabulaire pour expliquer l’abus dont elle prétend avoir été victime. Elle en fait trop pour être honnête.

Lors de l’interview

Les sourires qui lui échappent par moment sont l’expression d’un triomphalisme immature. Elle a réussi à apitoyer la journaliste sur son sort, à pipoliser son agression présumée.

Je reviens sur la formule choc : « Dieu m’est témoin que je dis la vérité ». Ce genre de déclaration est typique des grands menteurs qui font appel à l’autorité insondable pour crédibiliser leurs mensonges. Si ce qu’elle disait était effectivement la vérité, elle n’éprouverait pas le besoin de le confirmer avec autant d’emphase et en se référant à une figure divine. Elle fait d’ailleurs beaucoup trop référence à la vérité tout en larmoyant face caméra.

Je dirais que cette « honnête » femme de chambre est un missile manipulé pour piéger un homme dont le goût immodéré pour les femmes est de notoriété publique.

« On l’a fait tomber » a dit par mail l’ex directeur de la gestion des risques au groupe Accor à un correspondant. « On a fait tomber », qui ? « C’était une blague », a-t-il prétendu par la suite. Je n’en suis pas aussi sûr que lui. Une mauvaise blague. Rajoutez une paire d’avocats en mal de pub et un procureur qui craint de perdre sa réélection, sans oublier l’affaire Banon. Ça fait beaucoup pour un seul homme. C’est à se demander si quelqu’un ou quelques-uns (mais qui ?) auraient peur qu’il remette les pieds en France.

En savoir plus sur l’analyse gestuelle : www.joseph-messinger.fr ; www.ecoledesgestes.com


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