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chronique d'une cohue annoncée

Publié le 30 juillet 2011 par Pjjp44
chronique d'une cohue annoncée
-Tu trouves pas que ça fait un peu  trop carte-postale" lui demanda t-elle en le voyant prendre en photo  les chaumières  "so typical" du village briéron . Si, certainement, mais j'aime bien le côté parc Astérix... répondit-il en lui faisant un clin d'oeil, alors qu'ils croisaient  une cohorte en rang serré de mamies aussi jacassantes que permanentées.. Tu te rends compte, qu'en ce moment à Louxor, y-a pas un chat (égyptien bien entendu) dans les rues, alors qu'ici c'est la ruée. Imagine un peu,  que les briérons aient fait la révolution , on serait également  aujourd'hui dans le désert "authentique" -Pour la révolution en Brière, je pense qu'ici que les risques sont quasi nuls . Tiens, paye-nous plutôt un coup de muscadet à la buvette d'à côté au lieu de raconter des conneries.Dans un champ proche des maisons traditionnelles se tenait une fois par semaine pendant la saison estivale un marché de producteurs locaux , ce qui expliquait en autre un  soudain  engouement  culturel des estivants de passage  pour les vieilles pierres reconstituées.Dans une joyeuse, parfumée et très bien organisée débandade, les huitres du golfe  côtoyaient  aimablement le pâté fermier cuit au four, le miel du marais, les travers de porc grillés au feu de bois, le fromage de brebis coulant à souhait , le pain au levain et la bonne bouteille pour trinquer aux vacances.On arrivait à la fin du mois, il était plus que temps de ramener un ptit quelque chose du genre  local et la bouffe était une valeur  toujours sure dans le panier garni des souvenirs.Demain, les experts en bitume  nous prévoyaient une journée classée orange puis noire par la suite; c'était le  fameux chassé-croisé des juilletistes  et aoûtiens qui se lorgneraient  d'un coin de pare-brise sans jamais se rencontrer, ou alors, sans vraiment le vouloir...Le Sèvre et Maine  sur lie se laissait apprivoiser sans problème. Ils se sentaient presque prêts à tenir un siège. La vie était somme toute une denrée certes  périssable mais particulièremnt goûteuse.
Chez le narrateur "condamné" lui, au thé vert , si tout était comme prévisible,  le jour allait bientôt se pointer. .Samedi 30 juillet, tout le monde descend, pour les  correspondances veuillez consulter le programme des festivités à venir.
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