Paléontologie à Shanghai

Aujourd’hui je suis allé dans un musée qui fleure bon les années soixante dix : le musée de la paléontologie et de l’histoire naturelle de Shanghai, qui se trouve à la fin de la yan’an lu, près du westin bund (henanlu guangdong lu)

Il y avait de magnifiques dinosaures (souvent trouvés au Sichuan, ou bien en Mongolie) ; l’un d’eux faisait plus de vingt mètres de long ; c’était très perturbant de se placer à côté de lui et de l’imaginer vivant.

Ensuite était proposée une exposition sur les origines de l’humanité. La Chine se distingue du reste de la communauté international en refusant la théorie d’un homo sapiens sapiens qui serait sorti d’Afrique avant de peupler la planète. Je crois que des découvertes récentes mettent en cause ce consensus auquel tout le monde ou presque (sauf les scientifiques et beaucoup de citoyens chinois) croyait.

L’exposition datait de 1972 et avait apparemment peu été mise à jour depuis. On y expliquait que l’humanité se divise en trois grandes races : les mongoloides (dont les chinois et les amérindiens), les négroides et les caucasiens.

• Si les mongoloides ont les yeux bridés, c’est à cause des vents de poussière qui balaient la steppe.
• Si les négroides ont la peau noire c’est pour se protéger du soleil
• Si les caucasiens ont un long nez c’est pour que l’air froid de l’Europe du nord puisse se réchauffer avant d’entrer dans les poumons.

Sur la photo à droite : une carte des groupes sanguins dans le monde.

Je n’ai pas de commentaire à faire.

Et finissons par un clin d’oeil à mon fils Philibert (qui avait été déguisé en roi et s’exprime parfois comme un poète) et aux débats endiablés que nous tenons depuis plusieurs années maintenant sur une question très difficile : “l’homme est il différent des animaux ? Si oui en quoi ?” (voir un livre de JM Shaeffer sur ce sujet).

Voilà la réponse apportée par ce musée : l’homme est différent des animaux car il travaille. (cela fleure bon l’idéologie d’un certain KM).