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Critique Ciné : La Locataire, le jeu des Liaisons Fatales inversées...

Par Delromainzika @cabreakingnews

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La Locataire // De Antti Jokinen. Avec Hilary Swank, Jeffrey Dean Morgan et Lee Pace.


Bien sûr, je pourrais commencer par : ce film est à chier, c'est une bouse, une marmite à mauvais genre (ou à fiantes). Et en fait, je vais commencer par le gros "Mais…". Car il y a toujours un mais. Et ici il y a en a un. Je suis fan de ce genre de thriller prévisible à n'en plus savoir qu'en faire, j'aime le genre, le casting est pas dégueulasse je dirais même qu'il est bon et à défaut d'être original, le film livre son suspense, son divertissement à trois pattes sans en faire des tonnes. C'est de ces productions minables que j'ai gardé une sorte de fan-attitude. Sûrement dû à ma mère qui est friande de ce genre de films. Mais La Locataire, bien que mauvais dans sa trame car prévisible, et surtout derrière une caméra appuyant les plans intéressants comme si l'on n'était pas sûr de savoir la suite m'a vraiment plu. C'est le typique genre de film avec habituellement Sarah Michelle Gellar dans le rôle titre (c'est pas un reproche que je lui fait avec même si c'est merdique, elle est le rayon de soleil de ces daubes et j'adore l'actrice, un point c'est tout).
Récemment séparée, Juliet tente de se trouver un nouvel appartement. Lorsqu’elle déniche un magnifique loft à Brooklyn, la jeune femme se dit qu’elle a beaucoup de chance. L’endroit est fabuleux et le propriétaire, Max, est vraiment charmant. Pourtant, certains faits étranges alertent bientôt Juliet. Son appartement n’est peut-être pas le paradis espéré. La troublante impression de ne pas y être seule commence à l’effrayer. Elle sent des regards, des présences... Entre passages secrets et obsessions, commence alors une terrifiante partie de cache-cache. Pour avoir une chance d’échapper au piège qui se referme sur elle, Juliet va devoir faire face au pire des cauchemars.
Derrière ce thriller, sortant en plein été chez nous, pas grand chose à demander. Il sera parfait pour terminer une soirée passée à la plage où l'on a envie de retrouver la fraicheur d'une salle de cinéma. Malgré une intrigue qui peine au démarrage, le tout reste assez haletant pour donner envie de rester devant son écran de cinéma. D'ailleurs, je regrette que la scène juste avant que Jeffrey et Hilary s'adonne à des plaisirs en tenue d'Adam, on revoit une bonne partie des plans du début du film. Ce n'est pas que ça m'a foncièrement embêter mais disons que ça fait répétition et c'est mou du genou. Je me rappellerai jamais de ce film l'an prochain (ou peut être au moment où je verrais la nouvelle production du genre qui me fera même pas vraiment peur même si je sursaute facilement). L'histoire du film manque de panache mais pas d'intérêt. J'ai trouvé que c'était honorable et pas catastrophique.
Ce qui manque au film c'est un scénario qui t'accroche sans te lâcher. Et c'est l'incident du début. Sans parler du fait que le petit ami ne sert à rien. Il va mourir sans se débattre. Le pauvre choupinet. Sérieusement, j'aurais aimé avoir une bonne scène de bataille, que Juliet trouve bizarre que Max soit couvert de coup. Mais voilà, le jeune médecin qui est un peu musclé, ne fait pas face au nounours qu'est Max. Car il faut bien le dire, quand on a vu Jeffrey Dean Morgan dans Grey's Anatomy on comprends de quoi je parle. Alors c'est simplet sur certains bords, mais j'aime. C'est prévisible à mort mais j'aime aussi. En fait, je suis admiratif qu'à Hollywood on puisse encore produire ce genre de film bas de gamme avec deux décors et sans se fouler à écrire un scénario alambiquer. Moi ça me va, un par an c'est suffisant.
Note : 4/10. En bref, un thriller classique et prévisible mais malgré tout plutôt pas mauvais pour sa seconde moitié et honorable en global.


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