Magazine Cinéma

Ciné Mix [Janvier-Juillet 2011]

Par Lulla

19584769  19623706  19634452

                           

44030376
                    
44030375_p
                  
44030377
                                                             

   SOMEWHERE. Une histoire touchante mais ennuyeuse, qui a tendance à mener... nulle part. AU-DELA. Très certainement le plus mauvais Eastwood depuis des lustres ! Jusqu'au bout, on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Les premières images de tsunami sont impressionnantes mais le reste... Et puis c'est long, trop long. LE DISCOURS D'UN ROI. Ce film n'a pas volé son Oscar, même si je lui ai préféré Black Swan, moins classique. Colin Firth est incroyable. La messe est dite.

19627032
   
19631095
   
19633720

                  

44030378
                 
44030377
                    
44030377
                 

     

    BLACK SWAN. Un film inclassable qui vous entraîne dans un tourbillon d'émotions et une descente aux enfers obsédante. Profond. Noir. Sublime. SEX FRIENDS. Ou l'art, pour Natalie Portman, de prouver que l'on peut être à l'aise dans un genre (le drama dansant) mais aussi dans la comédie prévisible mais bien balancée. 127 HEURES. La réalisation de Danny Boyle est à elle toute seule une bonne raison de voir ce film. Les plans sont magnifiques. Les heures passent pour le héros mais l'ennui n'a pas sa place, jusqu'à ce que l'horreur vienne vous prendre aux tripes pour ne plus vous lâcher jusqu'à la délivrance.

19637981
   
19640165
   
19659781

                           

44030377
                 
44030377
                    
44030376
                                             

   NEVER LET ME GO. Une histoire étrange mais humaine, infiniment puissante et poignante. Visionnaire ? Peut-être. PAUL. Pour le fun, rien que pour le fun. On s'amuse et on s'attache à cette bande de losers et leur nouvel ami. MA PART DU GATEAU. Klapisch nous a habitués à mieux. Karine Viard sauve le film, mais pas suffisamment pour rendre la fin franchement ratée acceptable. 

19678966
   
19636850
   
19625865

               

44030376
                      
44030377
                   
44030376
             

        

    RANGO. Visuellement, je n'ai pas de reproches à faire à ce spectacle. Mais ce n'est pas du Pixar et ça se sent dans le message. Il n'est finalement pas très éloigné de celui de Wall-E par exemple, mais tout est moins subtil et moins touchant. LES YEUX DE SA MERE. Excessif, ce film n'en est pas moins réussi. Il souffre d'un "trop" et la crédibilité du scénario laisse sincèrement à désirer mais tout se joue du coté des acteurs, tous très justes, de Deneuve à Marina Foïs, en passant par Nicolas Duvauchelle et Géraldine Pailhas, laquelle me laisse toujours un goût d'inachevé dans son interprétation, quelque soit le film. THE COMPANY MEN. John Wells n'a pas son pareil pour traiter avec réalisme la condition sociale, ici post-crise économique, et l'a prouvé avec les différentes séries sur lesquelles il a travaillé, mais dans le format d'un film, il semble moins à l'aise, moins libre, même engourdi. The Company Men est loin d'être raté, mais il est un peu trop gentillet au final.

19635401
   
19684090
   
19692956

44030377
                   
44030378
                      
44030376

   

   MORNING GLORY. En voyant l'affiche, on s'attend à une comédie gentillette, voire un peu coconne sur une héroïne lumineuse mais pas très maline qui terminera avec l'homme de ses rêves à la fin. Il y a un peu de ça mais le film vaut carrément mieux. Rachel McAdams est effectivement rayonnante mais son personnage ne s'arrête pas là. Harrison Ford est irrésistible en vieux bougon. Et le tout égratigne le monde de la télévision avec délection. RABBIT HOLE. C'est avec peu de mots que Nicole Kidman et Aaron Echkart, au diapason, composent une partition parfaite, fine et délicate. C'est donc les seuls mots que j'écrirais sur ce film dramatiquement beau. MR. NICE. La première partie du film est ennuyeuse, clichée sur les années 60/70 et la drogue, l'alcool, les partouzes... La deuxième partie, qui donne la part belle à Chloe Sevigny, est bien plus convaincante mais le mal est déjà fait. 

19692981
   
19722961
   
19699779

              

44030377
                  
44030377
                     
44030376
       

                     

    SCREAM 4. Le défi était presque impossible à relever et pourtant, ils l'ont fait ! Ce quatrième volet, bien qu'absolument pas nécessaire, est fidèle à l'esprit originel de la trilogie, basculant même par moments dans le jubilatoire. ET SOUDAIN, TOUT LE MONDE ME MANQUE. Inventif et moderne, ce film porté par la toujours éblouissante Mélanie Laurent, séduit plus par sa justesse et son humour que par la profondeur de son propos ou sa subtilité. DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS. Le "Titanic" du cirque ? Certainement pas ! Mais un film hollywoodien très classique, dans le bon sens du terme, mais avec les défauts qui vont avec : de la prévisibilité et du manichéen en veux-tu en voilà.

19691443
   
19702766
   
19704053

                         

44030375_p
                    
44030377
                 
44030378
                                  

   BON A TIRER (BAT). Sans Christina Applegate dans l'un des rôles principaux, je ne serais sans doute pas allé voir ce film (on ne se refait pas) qui sentait mauvais dès l'affiche. Comme prévu, en plus d'être vulgaire et trop rarement drôle, cette comédie trouve le temps d'être frustrante et misogyne. MINUIT A PARIS. Je n'aime pas tellement Owen Wilson mais il est bien meilleur chez Allen que dans la comédie suscitée. Le pari(s) de Woody est réussi malgré les clichés et Carla Bruni. Magique et surréaliste, il marque les esprits d'une jolie manière. THE TREE OF LIFE. Malgré la présence, parfois insoutenable, de la religion, cet arbre de vie est une des plus belles choses qu'il m'ait été donné de voir au cinéma à ce jour. Les images sont sublimes, gracieuses, éblouissantes. C'est ce que l'on retient au bout du compte. Tant pis pour les défauts et les longueurs. 

19716675
   
19665305
   
19723462

                     

44030377
                   
44030376
                   
44030376
                       

   LE GAMIN AU VELO. Le visionnage de ce film n'a pas été qu'une partie de plaisir à cause de son aspect inquiétant. Il est douloureux de voir ce gamin errer sans but, triste comme les pierres, seul et en manque de son père. Mais il y aussi de la douceur et un regard bienveillant de la part des réalisateurs qui touche du début à la fin. LA DEFENSE LINCOLN. A part pour prouver que Matthew McConaughey peut être un bon acteur quand il fait le bon choix de projet, j'ai du mal à trouver une utilité à ce film. Qui a suivi assidument quelques séries judiciaires aura vite compris de quoi il retournait. Mais ce n'est pas mauvais... LE COMPLEXE DU CASTOR. Décidément, Kyle Killen (Lone Star, Awake) a du talent à revendre. C'est un bon scénariste, mais qui n'a pas là rendu son meilleur travail. Ou alors est-ce Jodie Foster qui n'a pas su sublimer ses écrits ? Je parle de la Jodie Foster réalisatrice, pas l'actrice, toujours impeccable, au même titre que Mel Gibson. Le film est au final aussi déprimant que le héros est déprimé. 

19733147
   
19719803
   
19732939

                       

44030378
                  
44030377
                    
44030375_p
                                  

    BEGINNERS. Raconter les hauts et les bas d'une histoire d'amour aussi singulière qu'universelle, ce n'est pas nouveau et ce sera encore fait mille fois. Mais avec beaucoup d'imagination, d'humour et de fantaisie, on parvient à faire original. Un des plus beaux rôles d'Ewan McGregor au passage, ça ne se rate pa. BLUE VALENTINE. Le pendant sombre et désenchanté de Beginners. A voir pour le couple extrêmement convaincant et juste porté par Michelle Williams, qui n'a plus rien à prouver, et Ryan Gosling, qui se révèle peu à peu. C'est dur, c'est triste, ça coupe même l'envie d'aimer, mais c'est trsè réussi. LES TUCHE. Comme dans la plupart des comédies françaises, les meilleures blagues -les seules même- sont dans la bande-annonce. Toutes les autres tombent à plat. J'adore Isabelle Nanty mais il faudrait que je pense à arrêter d'aller voir ses films. Les Tuche sont quand même attachants dans le fond mais le film aurait dû être mille fois plus drôle. Et pas de Stéphanie de Monaco au final: c'est un scandale !

19754859
   
19750452
   
19765678

                          

44030377
                 
44030374_p
                    
44030377
                                  

   IL N'EST JAMAIS TROP TARD. Le duo Tom Hanks/les lèvres de Julia Roberts tient toutes ses promesses. Il m'a donné le sourire, même si tout cela était un peu facile et un peu niais. DERRIERE LES MURS. J'ai rarement autant regretté d'être allé voir un film. Au point où je me suis même demandé comment j'avais pu croire, ne serait-ce que quelques instants, que ça pouvait être réussi. D'en ennui terrible, dès les quinze premières minutes. D'un ridicule total jusqu'à l'apothéose finale. Il n'y a bien que Laetitia Casta qui s'en sort dignement. Et encore. C'est vraiment pour lui trouver un point positif. La 3D ? Je ne vois absolument pas son intérêt ici. J'AIME REGARDER LES FILLES. Le casting, rempli de talents inconnus mais prometteurs, n'est pas la seule richesse de ce petit film français très touchant, drôle mais mélancolique.

19711244
   
19762505

                                              

44030377
                  
44030376

    BAD TEACHER. La meilleure comédie américaine de 2011 ? Décomplexée, un peu trash et vulgaire, elle tient la route de bout en bout. Cameron Diaz est évidemment excellente en salope sans pitié mais la révélation du film, c'est sans aucun doute Lucy Punch ! ABSENT. A force de pudeur, ce film argentin ne tient pas toutes ses promesses. Il ennuie même beaucoup sur la fin, malgré une surprise de taille. Traiter un tel sujet sur le ton du thriller, c'était osé et original mais c'est essentiellement raté. Le reste l'est heureusement un peu moins. 


Retour à La Une de Logo Paperblog