Ce fil du temps
invisible
reliant le présent et l’avenir,
l’ici et l’ailleurs
emporte avec lui
l’imaginaire
de mon âme poétique.
J’écris les chroniques de ma vie
illusions d’un instant
où je m’invente
où je m’écris
les vertiges de Ta lumière.
Les parfums de l’été
se respirent
au bord de la fragilité.
Ce vent de mes ailleurs
m'emporte, loin si loin
car j’ai épousé
la solitude.