Dans mon imaginaire,
j’y invente ma réalité
S'impose le silence
au regard du temps
qui s'écoule
Les mots
m’inventent des souvenirs,
petites phrases étoffant
la mémoire de l’inconscience.
Je vais et je viens,
en marge du vent.
Les ombres du passé
disparaissent dans la nuit.
Je ne tremble plus,
la grisaille de la vie
se perd , s'engouffre ,
glisse
au coeur de l'immensité.
Dans son sillage
je respire autrement,
valse d’un naufrage
vertige d’une vie
reste pourtant les traces
de ma solitude.