Ainsi, seule
à l’ombre de mes lendemains,
j’attends.
En marge du temps
sous un ciel de lune
j’attends.
Orpheline de toi
visage face au vent
j’attends.
Les mots
glissent sur mon cœur
en perles d’espoir.
Encore cette impression d’inachevé.
Sur le rivage
de mes ailleurs
nue de ma vie
seule
la mémoire se berce
de mots d’amour.
Passe le temps
tournent les heures
sais-tu ?
je n'attends que toi.