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Zaime pas les taxis grecs

Publié le 04 août 2011 par Parisathenes
Bon en général j'essaye toujours d'accorder aux autres le bénéfice du doute. Mais croyez moi pour le cas des taxis en Grèce, c'est plus fort que moi j'ai une pointe de méchanceté sur le bout de la langue.
Taxis en grève, luttent pour leur monopole
Depuis la mi-juillet, en pleine période touristique, les chauffeurs de taxis contre la décision du gouvernement grec d’ouvrir et libérer leur profession, au même titre que d'autres professions (avocats, pharmaciens et autres) ont entamé une grève en bloquant autoroutes, ports de Grèce, forçant les touristes à passer les barrières, marcher pendant des heures sous le soleil brûlant pour accéder aux transports en commun. Ils n'ont que faire de la conjecture actuelle, de l'état de presque faillite de l'Etat et réclament à corps et à cris leurs dus.
Aidez donc moi à comprendre pourquoi ces chauffeurs qui il est vrai ont payé à prix d'or à une époque d'âge de fer leur licence de taxi, vont contre le vent et la modernité. Pourquoi s'opposeraient-ils à ce que des jeunes sans boulot puissent à leur tour eux aussi profiter d'une licence à un prix plus abordable que celles payées par les anciens du métier et vouloir continuer à payer en dessous de table des licences de taxi  ?
Zaime (j'aime) pas les taxis
Revenons à nos moutons : les chauffeurs de taxis. Pour être franche, je n'ai pas le meilleur avis à leur encontre. Bien souvent impolis, rustres, roublards et malins, il faut vraiment connaître le pays pour les affronter. Il faut cependant noter que les taxis jaunes  (ils sont jaunes à Athènes, en province il y a des autres couleurs) est un mode de transport assez utile en Grèce, d'autant plus qu'ils sont assez bon marché, il faut l'avouer, par rapport aux autres capitales européennes.
Le 1er problème rencontré est le manque de borne de taxis et quand il y en a, aucun respect. De toutes les façons, pour "attraper" un taxi il faut être entrainé.
C'est un peu comme le parcours du combattant :
- se mettre au bord de la route, en regardant bien si personne ne se trouve avant vous, sinon : loupé ! on vous chipera le taxi.
- Quand un taxi passe, bien se mettre en position, être dans la bonne direction, lever la main et hurler votre destination (le quartier et pas la rue) alors que "cher chauffeur" ralentit un peu sa vitesse. Ne vous étonnez pas d'ailleurs si il y a d'autres passagers à l'intérieur du véhicule : ici c'est courant. On partage, mais on paye quand même !
- Suspens. Il peut s'arrêter 50m plus loin ou appuyer sur l'accélérateur. Le chauffeur est roi et choisit ses courses.
- Si vous avez de la chance vous tomberez sur un chauffeur sympa (ils sont rares...).  L'état des taxis laisse à désirer, quoique ces dernières années, il y a eu un renouvellement des véhicules. Ne vous étonnez pas si le chauffeur fume, peste ou s'énerve pour un rien. Même si vous êtes les premiers entrés dans le taxi, le chauffeur ne vous demandera certainement pas votre autorisation pour faire monter d'autres passagers et même vous faire un "petit détour" pour ne pas perdre la course.
Bref, après avoir gouté plusieurs fois à l'amabilité de ces messieurs (très peu de femmes dans le métier), je préfère prendre le métro, le bus ou aller à pied lorsque je circule dans le centre d'Athènes.
Plus de 15 jours sans taxi à Athènes, finalement c'est le rêve : on circule beaucoup mieux. Nous sommes nombreux à savoir qu'ils s'arrêtent n'importe où et n'importe comment, ont un comportement de véhicule prioritaire sur les routes.
Fort  heureusement, il est plus facile de se passer de taxis que de se passer de métro dans la capitale.
On annonce ce soir que les grèves des taxis devraient cesser vers la fin de la semaine. Voyons voir ...

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