Gros comme une maison, je le vois venir gros comme une maison. La fin du monde est là, ça y est, c'est fait. Z'avaient raison les Mayas, fortiches avec leurs calendriers de pierre, les coeurs arrachés, les temples du soleil mille millions de sabords, leurs sorciers, leurs zodiaques, leurs plumes multicolores et tout et tout...
21 ou 23 décembre 2012 ? Encore un peu plus d'un an, j'sais pas si ça tiendra jusque là ? Y'en a déjà une qui va nous péter dans le museau avant la fin de l'été. Une bulle. Oui, une bulle spéculative. Les pertes financières dues à la crise boursière se montent à 32.000 milliards de dollars. Deux fois le PIB étasunien ! Entre 2008 et 2011 le seul CAC 40 a perdu 32 %. Une bulle immense de dette publique grosse comme la planète Jupiter est, elle aussi, prête à péter !
Et les spéculateurs continuent de spéculer. Ils jouent à Colin-Maya. Un bandeau noir sur les yeux. En rigolant, en tournant en rond, en tendant les bras dans leur cour de récré, ils continuent de spéculer. Les cons ! Et les bulles continuent de gonfler. Et les Mayas rigolent dans leurs tombes, leurs manes se bidonnent dans leurs temples du soleil.
La fin du monde... de notre système économique arrive à la vitesse de la marée au Mont St Michel... ça m'impressionnait quand j'étais môme à l'école et que l'instit nous disait "à la vitesse d'un cheval au galop" ! Peut-être passerons-nous ensuite à la mise en place d'une écononomie raisonnable, équitable ?