Un été à Paris

Montmartre Falls

via Chinkyaku

Ma brave dame, avec tout ce qu'ils nous envoient dans le ciel, le temps s'est déréglé. Comme s'il y avait jamais eu quatre saisons homogènes, vision d'enfance, mythe nébuleux. Il n'y a plus de saisons hein ? On va encore mélodramatiser avec le réchauffement qui va plus échauffer les esprits qu'autre chose. La météo a sans cesse varié en cycles et cycles de cycles, c'est un système instable et cahotique, imprévisiblement prévisible (ou l'inverse (l'averse ?)). Tout comme la politique. Donc, si on continue l'amalgame (avec la politique) on hérite souvent du pire alors qu'on pensait bien choisir le meilleur - vous voyez ce que je veux dire ? Alors, il faut ouvrir le parapluie et tanner le monde en explications universelles de pourquoi les choses se détraquent. Le monde comme un château de cartes qui ne cesse de s'écrouler ou qu'on ne cesse de redistribuer. Le devenir, ma brave dame. Ce qui revient au même est toujours différent aussi. Comme l'eau qui coule (de source).