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En attendant l'ouverture de la chasse, la racaille des talus se distrait comme elle peut

Publié le 06 août 2011 par Taomugaia

cigogneblanche

La pratique de la chasse contribuerait à garantir la biodiversité ? La racaille des talus exercerait une régulation bienvenue ? Les viandards seraient en quelque sorte des protecteurs de l'environnement ?
Entendre et lire ces fadaises, c'est à se pisser dessus ! 
Au contraire, comme l'avait très bien souligné un rapport du RAC (http://www.antichasse.com/rapport_chasse_biodiversite.pdf), toute mesure crédible de protection de la biodiversité sera vouée à l'échec si elle ne s'accompagne pas de l'interdiction de la chasse.

Au fait, voici un nouvel exploit de la milice rurale bas-de-plafond.

Communiqué du 29 juillet 2011 de la LPO

Cette semaine, 4 cigognes blanches ont été abattues autour de Saintes en Charente-Maritime, département abritant la seconde population nicheuse française (320 couples installés). La LPO dénonce ces actes honteux de destruction d'une espèce protégée et espère que leurs auteurs seront punis comme il se doit.

Découvertes par la LPO et son réseau d'adhérents et de bénévoles actifs, les cigognes ont été autopsiées, après un premier diagnostic et une radiographie, réalisés avec l'aide d'un vétérinaire bénévole du réseau "oiseaux blessés" de la LPO. Les autopsies ont montré que des balles avaient traversé le corps de ces oiseaux, entrainant des hémorragies internes et leur mort.

Parmi elles, 2 étaient porteuses d'une bague : l'une originaire de Suisse et l'autre d'Aquitaine, d'Anglade où elle est née et avait été baguée en 2003.

Sollicité par la LPO, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) a dressé un procès-verbal d'infraction et une enquête est en cours.
Le réseau de la LPO est mobilisé aux côtés de la garderie départementale de l'ONCFS afin de découvrir le responsable de ces actes illégaux.
Pour que ces agissements honteux soient punis, la LPO a donc décidé de porter plainte contre X.

Rappelons que la cigogne blanche est une espèce protégée. La destruction d'un individu ou de son nid est un délit passible d'une amende pouvant atteindre 15 000 euros et/ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 1 an (art. L 415-3 du Code de l'environnement).
Ces tirs viennent s'ajouter à ceux qui ont touché d'autres oiseaux, ces derniers mois, en Charente-Maritime : une cigogne noire en novembre 2010, un butor étoilé en décembre 2010, et plus récemment, en juin 2011, la destruction volontaire de 4 nids de busards abritant des jeunes et des adultes.

La LPO dénonce ces actes honteux de destruction d'espèces protégées et en appelle à la vigilance de chacun.
Elle espère que les autorités compétentes prendront les mesures qui s'imposent pour retrouver les auteurs de ces délits et les punir comme il se doit !


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