Nouvellement arrivé dans mes contacts, Stéphane B. a fait une entrée fracassante en me laissant ce gentil mot sur mon mur (je te cite, Stéphane, tu permets) :
"Voilà. Moi qui suis un mec, avec tous les défauts que les nanas nous reconnaissent, je me suis littéralemement bidonné en lisant les chroniques d'Alexandra. Ca décape, ca ferraille, ca défouraille dans tous les coins, mais c'est fabuleux".
Mon style défouraille (en plus de pisser de la ligne). Déjà, j'ai demandé à l'ami gogol ce que voulait dire ce terme, encore un truc que je connais pas. Bravo la rédactrice.
Et devine quoi ? L'ami gogol m'amène sur le dico de la Zone...Bravo Stéphane, un terme de la cité ? Mince, pourtant, j'ai grandi près d'une cité, je connaissais tout ça...J'ai dû louper quelquechose là.
En même temps, je me dis que d'une cité à l'autre, d'une ville à l'autre, les termes doivent changer.
Bref, le dico nous apprend que ça veut dire "sortir une arme à feu" et l'ami Stomy se met en situation pour illustrer ce joli mot (comme Eric et Ramzy, mais avec l'air caillera en plus) :
"Entourés de béton armé sur le bitume | De bebon lacrimo y a pas beaucoup de pepon | Ni de pythons beaucoup de pits donc sont contents | Les canards quand ça défouraille comme dans | Heat pour des biftons ou de la coke » (Stomy Bugsy).
La vache. Quand même.
Attends, pire encore. Victor Hugo aussi était une caillera. J'te jure, regarde ce que j'ai trouvé, écrit par lui :
Ma largue part pour Versailles,
Lirlonfa malurette,
Aux pieds d'Sa Majesté ,
Lirlonfa maluré ;
Elle lui fonce un babillard ;
Pour m'faire défourailler,
tirlonfa maluré.
Pour m'faire défourailler,…
(finalement, j'préfère Stomy, c'est plus parlant)
Tout ça pour dire : merci Stéphane. Grâce à toi, le niveau de mon blog s'est élevé d'un cran. Stomy et Victor sur le même article, tu imagines ?! Et avec un vocabulaire en commun. Sacré Victor, il cachait bien son jeu quand même...
Après "pisser de la ligne" (si tu as raté ce grand moment de critique littéraire, c'est ici :Un style de pigiste débutante pissant de la ligne. ), je suis fière de défourailler.
Merci Stéphane de l'avoir dit haut et fort.
Ps : pour toi qui penses aussi que mon style dépote, tu peux le dire, je dois encore laver l'affront de miss "tu-pisses-de-la-ligne", va falloir du compliment pour me sortir ça de ma (grosse) tête.