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Chute sur les bourses asiatiques, résistance en Europe

Publié le 08 août 2011 par Copeau @Contrepoints

Chute sur les bourses asiatiques, résistance en EuropeLes premières cotations après la dégradation de la notation de la dette souveraine américaine sont mitigées. Ainsi, la bourse de Tel-Aviv, qui était ouverte ce week-end, a chuté de 7% en clôture. En Asie, la panique s’est propagée, avec des baisses également marquées des principaux indicateurs boursiers. La bourse à Tokyo clôturait ce matin à -2,18%, Shanghai cédait près de 5% ce matin. En Corée du Sud, la bourse, après avoir ouvert sur une baisse modeste de 1,4%, a creusé fortement ses pertes et perdait plus de 6% à la mi journée. Hong Kong perdait plus de 4% et Bombay a perdu près de 3%. « L’atmosphère ne pourrait pas être pire » sur les marchés financiers, selon un analyste d’une société de gestion de fonds à l’agence Dow Jones Newswires, cité par l’AFP.

La situation en Europe est néanmoins moins mauvaise à l’ouverture des marchés, possiblement en raison des baisses très fortes déjà enregistrées la semaine dernière. Toutes les places européennes ont ouvert en baisse mais ont depuis remonté et s’affichent même dans le vert pour beaucoup. Paris gagnait 0,99% à 9h45, Francfort ne perdait plus que 0,2%.

L’annonce de la BCE dimanche soir d’étendre son programme de rachat de dette souveraine à d’autres pays de la zone euro, sans précisions, a été interprété par les marchés comme le signe de rachats à venir de dette grecque et italienne. En conséquence, les taux sur la dette des deux pays ont chuté, à moins de 6% désormais. Le ministre français de l’Économie François Baroin, a confirmé que la BCE était prête à racheter de la dette espagnole et italienne, si des investisseurs se retirent. En conséquence Madrid et Milan affichent de fortes hausses (+2,6% et +3%). Néanmoins, ces mesures fortement inflationnistes (la BCE ne fait qu’imprimer de l’argent) sont de nature à dégrader fortement la situation économique à moyen terme, avec le retour de l’inflation (voir nos analyses sur le quantitative easing ici et ).

Les marchés américains n’ont pas encore coté depuis la dégradation, historique, par Standard & Poor’s de la dette américaine.


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