
L’économie sociale et solidaire peut-elle incarner cette alternative ? " Ses références en font a priori une candidate sérieuse. Alors que l’économie dominante se préoccupe avant tout de faire des profits au mépris des conséquences sociales et écologiques de son activité, l’économie sociale et solidaire se veut au service de ses adhérents, sociétaires ou coopérateurs. Elle ne considère pas l’être humain comme un individu uniquement occupé à « maximiser son utilité », sous l’autorité d’un Léviathan plus ou moins bienveillant en charge du maintien de l’ordre social. Au contraire, elle croit dans la capacité des groupes sociaux à agir pour résoudre collectivement leurs problèmes. À ses yeux, les rapports humains ne sont pas dictés par le seul calcul égoïste, mais intègrent également le don, l’altruisme, la compassion, l’entraide mutuelle et la coopération.

Constitue-t-elle pour autant une alternative possible au système économique actuel ou n’est-elle qu’une composante d’une société où cohabitent de multiples dynamiques économiques et sociales ? Sa gouvernance, qui se veut démocratique, a-t-elle un caractère exemplaire ? Constitue-t-elle une force politique susceptible de porter une profonde transformation sociale ?
A-t-elle vocation à s’étendre, à se généraliser, au-delà des champs qui sont les siens aujourd’hui ?
Enfin, cette généralisation est-elle souhaitable ?
Nous devons tous un peu, contribuer à rendre l’économie sociale et solidaire plus conforme à ses valeurs sans pour autant en attendre plus qu’elle ne peut donner ; rappeler à ses militants, à ses acteurs les plus engagés – la plupart en sont déjà convaincus – que leur combat ne peut se limiter à promouvoir une « autre économie », toutes choses restant égales par ailleurs. C’est toute l’économie qu’il nous faut changer... " Citation Philippe Frémeaux - " La Nouvelle Alternative "
LA VIDEO :
L'économie sociale et solidaire, la nouvelle... par Scoppeniche
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