Ils ont beau intervenir, le capital est boulimique et en veut toujours plus.
Mon analyse se confirme, malgré l'intervention de la BCE, les bourses européennes ont continué à chuter. C'est que même avec l'aide des pouvoirs publics les capitalistes n'en ont pas assez. La rentabilité du capital exige impérativement la destruction des acquis sociaux, des services publics et la liquidation de tout ce qui dans l'Etat s'apparenterait à une politique sociale et ce afin de financer la dette.
Beaucoup de politiciens ont pensé qu'une intervention de la BCE rassurerait "les marchés" comme ils disent. Or tout au contraire, les capitalistes à la faveur de cette crise ouvrent la boite de Pandore : puisque les Etats leur déroulent le tapis rouge et financent leur spéculation, pourquoi n'en demanderaient -t-ils pas plus, toujours plus ?
On va certainement entendre dans les prochains jours, dans les médias, que nos dirigeants vont être "courageux" car ils vont devoir imposer des politiques terriblement anti-sociales et réprimer les besoins des gens avec l'éternel mensonge que c'est pour le bien des peuples.
Il y a urgence à à renverser le système pour que l'argent devienne propriété sociale et utile au développement.