Il a trop tardé à agir, puis a été victime de son manque de conviction, et de son amour du compromis, qui a été exploité par les Républicains. Vision angélique de l’Amérique qui n’est pas appropriée au cynisme de ses adversaires ?
Il est certain que peu de gens aimeraient être à sa place : il a hérité « une situation initiale d’enfer : un effondrement financier, une économie prostrée, deux guerres. Maintenant il est en face d’une opposition d'enfer : un Parti Républicain populiste et irresponsable, dont les voix modérées ont été réduites au silence par des idéologues et qui a fait de son éviction du pouvoir le centre de son programme politique ».
S’il veut s’en tirer (et le pays avec lui ?), il va falloir « qu’il relève son niveau de jeu ».
Le champion américain n’est jamais aussi bon que dans les situations désespérées… En tout cas, s’il réussit, il méritera une grande estime…
Compléments :
- Par ailleurs, il me paraît bien seul…