Suite à la Conférence de l’association Ensemble Contre la Peine de Mort, j’avais évoqué le témoignage poignant de Sandrine Ageorges-Skinner qui nous avait relaté la journée du 24 mars 2010 où son mari Hank Skinner, condamné à mort au Texas depuis 1995, avait vu son exécution ajournée suite à une décision de la Cour Suprême des Etats-Unis intervenue moins de 45 minutes avant l’heure prévue pour celle-ci.
Cette même Cour Suprême avait accepté courant mars 2011, qu’Hank Skinner puisse se pourvoir devant la juridiction civile du Tribunal Fédéral d’Amarillo (Texas) pour faire une nouvelle demande de tests ADN. Cette plainte toujours en cours, est contestée par l'Avocate Générale chargée du dossier d'accusation qui cherche à la faire annuler*. Hank Skinner continue de clamer son innocence.
Sans attendre la décision de ce Tribunal ou dans l’espoir d’hâter une décision de celui-ci, l’Etat du Texas a fixé une nouvelle date d’exécution d’Hank Skinner au 9 novembre prochain.
Un nouveau contre-la-montre est donc engagé. 90 jours, c’est le temps qui reste à la défense d’Hank Skinner et aux enquêteurs pour prouver son innocence et ainsi, lui éviter la peine capitale par injection létale.
A la manière de Gabrielle Roy : «Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir ».
*précision de Sandrine Ageorges-Skinner