C’est à la une de tous les journaux : le monde est sauvé : le krach tant redouté, le «big one» n’aura une nouvelle fois pas lieu. «Ils» ont trouvé les «solutions», et les cours ont immédiatement inversé la tendance baissière des quinze derniers jours. Victoire…

Les vrais solutions sont pourtant évidentes : les crises successives ont toutes les mêmes origines liées au libéralisme sauvage et finalement destructeur. Tant que l’on refusera de réguler le système afin d’en limiter les excès, ces coups de chaud seront appelés à se renouveler de plus en plus souvent, et apparaîtront chaque fois plus violents que précédemment. A moins que tout cela ne soit volontairement entretenu pour finir de détruire les protections sociales encore résistantes ici ou là…
Nous voilà sauvé, sauf que pour le KdB délocalisé à Lyon ce soir, je ne sais toujours pas ou se trouve l’abreuvoir.
On n’est pas sorti de l’auberge…