Et l'état de Californie veut mettre fin à cette pratique, en demandant aux dirigeants de Facebook de fermer les comptes des détenus en question. RIen que pour les six premiers mois de l'année 2011, l'état de Californie a retrouvé dans les cellules de ses prisons plus de 7000 téléphones portables de contrebande. En 2006, ce chiffre ne s'élevait qu'à 260. Apparemment, les prisonniers utilisent les téléphones pour surfer sur le web et mettre à jour leurs comptes Facebook. Prennent-ils aussi des photos de leurs cellules?
L'etat de Californie travaille actuellement avec Facebook pour voir les prisonniers qui ont réussi à mettre à jour leurs comptes Facebook depuis leur incarcération. Matthew Cate, un porte-parole de l'état de Californie, justifie la démarche: " en accédant aux réseaux sociaux, les prisonniers continuent à communiquer avec l'extérieur et à continuer à mener des actions illicites et criminelles. En collaborant avec Facebook, nous tâchons de protéger les citoyens et d'éviter que d'autres drames ne se déroulent dans le futur."
Pourtant, la majorité des prisonniers se contente de mettre à jour leur page avec des commentaires du type "je suis en train d'écouter de la musique que je viens de télécharger, c'est cool." Mais d'autres peuvent avoir des motivations bien plus sombres. Un détenu, accusé de pédophilie, continue de persécuter sa victime via Facebook, réussissant à voler ses photos sur son compte en les envoyant par la poste à la famille de la victime.
Selon les Los Angeles Times, les téléphones portables vendus illégalement en prison couteraient environ 1000 dollars à chaque détenu! IL semblerait que ce soit les employés de prison qui s'adonnent à ce genre d'activités afin d'arrondir des fins de mois difficiles.
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