Effondrement à la bourse de Paris

Après l’accalmie de la mi-journée, les marchés parisiens se sont finalement effondrés avant la clôture, avec une chute particulièrement forte du secteur bancaire.  Le CAC40 affichait en clôture une baisse de -5,45%, Francfort -5,13%.  »C’était une séance folle. Le secteur bancaire n’avait pas été attaqué aussi violemment depuis Lehman Brothers », souligne Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse, cité par l’AFP. La Société Générale a perdu jusqu’à -22,5% en séance et -14,74% en clôture.

L’impact de l’extension possible de la restructuration « volontaire » de la dette grecque a en particulier touché tout le secteur bancaire en Europe. En outre, des rumeurs de dégradation de la note de la dette française venaient fragiliser plus encore les valeurs bancaires. Les principales agences de notation ont cependant confirmé ne pas avoir l’intention de dégrader la note française dans l’immédiat. François Baron a lui aussi confirmé ces informations. Des déclarations qui n’ont pas suffi à calmer la panique.

Société Générale a chuté de 14,74% à 22,18 euros, Crédit Agricole de 11,81% à 6,07 euros, BNP Paribas de 9,47% à 35,61 euros et Axa de 10,64% à 10,04 euros.

Le gouvernement n’a pas annoncé un souhait d’accélérer la baisse des déficits, sans même parler d’un éventuel retour aux excédents. Tous les budgets de l’Etat français ont été en déficit depuis 1974.