La compétition de football semble faire les affaires des bordels de la ville. Un officiel de la ville de Bogota a condamné aujourd'hui à la radio le "comportement indécent" de jeunes femmes profitant de la visite de nombreux touristes étrangers pour suivre la coupe du monde des moins de 20 ans. Le pire, c'est que de jeunes mineures semblent également offrir leurs services, selon Gloria Cuartas, directrice d'une ONG du pays. La coupe du monde, que dispute actuellement l'équipe de France, s'achèvera le 20 Août prochain. "J'invite les journalistes à aller faire un tour dans Bogota, notamment dans le centre colonial. On y voit des annonces publiées proposant les services sexuels de jeunes filles même pas mineures. C'est une honte!"
Selon elle, les autorités de la ville vont prendre des mesures pour empêcher cette recrudescence du tourisme sexuel à Bogota. Cuartas veut éradiquer le trafic de jeunes femmes et met en avant la politique sécuritaire de la ville qui interdit toute forme de violence envers les femmes. Pour Cuartas, l'heure est à l'urgence. "Il ne faut pas que ces jeunes filles se prostituent. Il y a à Bogota des maisons dédiées au soutien psychologique de femmes en difficulté. Nous devons les orienter vers des actualités culturelles et les aider à se reconstruire."
Outre Bogota, les autorités de la ville de Medellin, deuxième ville de la Colombie, se plaignent également d'une hausse soudaine de la prostitution d'adolescentes depuis le début de la coupe du monde des moins de 20 ans, organisée par la FIFA.
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