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snorounanne reçoit ce soir... une has been! (article 114)

Publié le 11 août 2011 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif, merci.

Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point.

J'ouvrirai cet éditorial radical. Et... vous devez être mis au courant de ce que je vais vous parler. À l'âge de 14-15-16 ans et dépassé, je faisais des rêves où je mettais au défi cette force qui me couronnait et que je n'avais pas la maîtrise de certaines connaissances. Comme ce n'était que des rêves, il n'y avait pas de mal à faire de quoi de gros puisque les rêves ne touchent pas la réalité. On le pense encore?

Je me rappelle de ces rêves et j'y avais mis fin lorsque j'en avais parlé à ma mère et que j'avais constaté que ça ne restait pas juste là, dans le rêve. Mes défis? Les avions, les trains étaient mes cibles. Je rêvais comme tout le monde, une fois dans un sommeil bien enveloppé et s'il y avait un avion survolant dans le ciel figurant dans mon rêve, je m'apprêtais avec cette sorte de pouvoir, de force que je mettais en examen, que je testais, mesdames et messieurs, à le faire tomber. Oui! Vous avez bien lu à le faire tomber, écraser, exploser une fois heurtant le sol. Je me concentrais, dans ces rêves, et je citais les mêmes phrases, je les répétais en moi jusqu'à ce que je vois l'avion soit en détresse et qu'il perde le contrôle en s'écrasant au sol.

J'étais... ce n'est pas bien de le dire, de le penser, j'étais fière de cet accomplissement. Et même chose pour les trains. je provoquais leur déraillement. Mais vous allez me dire, ce n'était que des rêves, snorounanne! Oui... mais lorsque je commençais à lire les tragédies dans les journaux, les avions et les trains s'écrasant, déraillant et cela quelques temps après avoir rêvé. Les questions culbutent, non?

Un déclic de culpabilité s'éprenait. Ce n'était plus des coïncidences. J'en avais donc parlé à ma mère et elle m'avait dit, ne le fais plus. Alors pour ne pas le refaire, j'ai dû projeter une auto-suggestion afin de m'assurer que les prochains rêves d'avions et de trains ne seront pas en cause. Pour cela, afin d'éviter les catastrophes, mes rêves figuraient encore l'avion, le train, c'était là le nouveau défi pour moi, et pour ne pas que cela arrive, je détournais mes yeux, je les fermais et je ne pensais à rien.

Ça fonctionné! Et puis après, ces rêves lorsqu'il y avait apparition d'avion, je les regardais aller, voler sans penser à... mais est-ce que... une pensée suggestive s'y échappait? Je voyais l'avion perdre le contrôle et s'écraser. Et j'étais mal car je me disais, j'ai tout fait pour ne pas que ça arrive, je n'ai pas dirigé cette pensée vers la catastrophe et l'avion tombait malgré tout.

Encore aujourd'hui, je suis à me battre dans ses rêves pour éviter ces dommages. Mais les avions, les hélicoptères, car il faisait tristement parti de mes desseins parfois... et les trains continuent leur tragédie malgré mon arrêt, mon vouloir. Sauf que je me dis, ce n'est pas ma faute, je n'y ai pas pensé de les faire troubler.

Pour en arriver à un autre rêve concernant un ex président des États-Unis... non je ne l'ai pas tué! Chassez ces idées noires, s'il vous plaît! Voyons... mais je vais vous relater ce rêve qui m'avait froidement marquée et que j'ai raconté aussi à ma mère et à une bonne amie.

Je me suis téléportée en rêve, dans cette année-là, il était encore au pouvoir, cet homme. Donc, je me suis téléportée là où il donnait un discours. J'entendais parler mais je ne pouvais voir. J'essayais de distinguer l'endroit et je me suis vue sur une chaise droite, assise, placée de côté de cet ex président des États-Unis, d'une assez bonne distance à part de tout le monde.

Dans ce rêve, je venais de comprendre ce qui m'arrivait et ce qui allait se produire. Je m'efforçais à ce que cela ne se fasse pas. Mais... comprenez, un rêve est un rêve. Je combattais, je ne voulais pas et comme si c'était déjà commandé toute l'affaire, la scène se défilait. La pensée suggestive maligne se dirigeait malgré mes efforts vers cet homme. Je ne sentais et ne pouvais que le sentir, mes yeux, de côté, mon corps de côté ne bronchait pas.Toujours assise sur une chaise droite exclue de la foule... l'homme se mit à gémir. Des gémissements de douleur à la poitrine. Avais-je provoqué une crise d'angine?

Puis, l'homme, l'ex président, me découvrit. Il me voyait, lui! Et moi, je ne le sentais que seulement. Sur cela, il s'était mis à dire et je cite: Je sais que c'est toi, je sais ce que tu as fait et je le dirai à tout le monde que c'est toi!

Avais-je eu la frousse, mesdames et messieurs? Oui! Même en me réveillant! J'étais très mal. Je me sentais très mal. J'éprouvais une sensation d'avoir créé un malheur mais... quand? pour quand? Et est-ce que ça viendra? Ou est-ce que ce n'était qu'un rêve? Je sais que ce sera lu un jour tout ce que j'écris. J'avais peur et peur d'en avoir parlé, d'en avoir écrit via l'internet à la bonne amie. J'associais ces choses aux avions, aux trains. J'avais peur d'être découverte par ces hommes du FBI, du CIA, des agents gouvernementaux,  si... ce jour arriverait, serais-je inculpée? Voyez combien je dramatisais et je dramatise. Mais cet homme, ex président, vit toujours. Respirons! Je suis, moi aussi, toujours en vie.

J'ai ce droit d'exprimer, de mettre en écrit ce que je vis intérieurement puisque cette force est intérieure et navigue. Qui n'expérimente pas un sens, un état un jour ou l'autre? Alors cette façon de vous écrire est une issue de partager ce que je vis intérieurement. Oui, d'accord, façonner de fictif, j'en conviens. Il n'y a pas de mal de romancer l'histoire. Ce n'est pas ma biographie que je vous raconte. Ce sont mon état d'âme et mon d'état d'être.

N'empêche que j'y glisse des vérités, par ces situations que vous lisez, par l'audio que vous écoutez, par les images que vous visionnez.

Et je vous dirige immédiatement vers l'émission, "snorounanne reçoit ce soir"!

Nous sommes lundi 8 août 2011. L'heure? 20:01:47

 

snorounanne - Bonsoir! Bonsoir à vous, les gens dans la salle! Vous allez bien? (applaudissements frénétiques) Bonsoir les gens à la maison! Bienvenue donc à une autre émission "snorounanne reçoit ce soir"

 

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Ça me va comment ce déguisement?

snorounanne - Je passerai pas par 4 chemins, on m'a déjà dit que je parlais trop et que soixante minutes devaient être consacrées aux invités. Bien voilà, je vais pas prendre plus de temps. Je vous donne le profil de l'invité de ce soir, sur le champ. (mes yeux cherchaient le moniteur) Ah! Okay, je l'ai trouvé!

- C'est à Campbelton au Nouveau-Brunswick (Canada) que l'invitée voit le jour le 15 août 1948. Cette acadienne adore chanter et jouer la comédie. D'ailleurs, dès l'âge de 3 à 17 ans, elle se produit avec ses sœurs les "Gallant Sisters", dans les clubs et salles de spectacles, en première partie des grands artistes américains et européens. (m'arrêtant quelques minimes secondes) Non mais... je viens de dévoiler l'artiste en nommant le nom du groupe des trois soeurs. Ce n'est plus une surprise, les recherchistes...
- Mesdames, messieurs, faites semblant de n'avoir rien entendu, ni lu. (clin d'oeil) Alors! Oui, oui, je continue... Ai-je pris trop de temps? (m'adressant au régisseur air moqueur) Je sais... je pédale, je pédale. Alors, elle acquiert sa formation théâtrale à l'office national du film avec John Strasberg; le chorégraphe Eddy Toussaint lui permettra de devenir une véritable "meneuse de revue".
- En 1976 et 1977, elle connaît un succès énorme avec deux tubes : "Sugar Daddy" pour lequel elle reçoit le trophée du disque le plus vendu au Canada et "From New-York to L.A" qui la consacre meilleure chanteuse de l'année.
- Par la suite, notre invitée présente chaque jeudi soir au Canada, et cela durant deux ans, un énorme show de variétés : (m'arrêtant encore) Je veux pas dévoiler son nom... vous avez fait exprès, quoi? Le nom de son émission... bla, bla, bla... qui est suivi par plusieurs milliers de téléspectateurs.
- En 1988, elle découvre la comédie musicale avec "Nunsence" et "Piaf, l'amour triomphe de tout". En 1993, elle incarne le rôle de Stella Spotlight dans la comédie musicale Starmania. C'est d'ailleurs Lewis Furey qui est chargé de la nouvelle mise en scène. Elle y incarne une ex-star du cinéma , une ex- "baby doll". Le personnage de Stella Spotlight a été inspiré par Marilyn Monroe et le film "Boulevard du crépuscule". Ça vous dit quelque chose? Vous avez l'air de trouver la présentation trop longue, hen?

- Je tranche le tout! Mon invitée, la voici! La belle Patsy Gallant! (Que tout le monde applaudissait debout, très bel accueil avec comme intro musicale, Sugar Daddy)

Patsy Gallant - (saluant de la tête avec grand sourire et faisant une révérence aux gens) Merci! (Elle avançait et s'approchait de moi, on se donnait une bonne étreinte)

snorounanne - (indiquant le fauteuil) Prenez place, Patsy.

Patsy Gallant - Merci. (s'asseyant et je fis de même)

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Elle s'était elle aussi, en quelque sorte, déguisée. Les cheveux en surplus...

Patsy Gallant - Hé misère! Ça fait drôle de se retrouver devant les caméras, à la télé. Merci snorounanne de m'avoir sortie d'un fond de tiroir! Me voilà! La sacré "has been". (faisant un clin d'oeil)

snorounanne - Vous êtes élégante! Superbement jolie. Dieu que les femmes sont belles! Vous allez bien?

Patsy Gallant - Magnifiquement bien, merci.

snorounanne - Est-ce que... est-ce que Patsy, vous me permettez de dire votre âge au public? Peut-être que les gens ont fait rapidement le calcul mais... c'est incroyable comme vous êtes toujours et même encore plus belle.

Patsy Gallant - Euh... quoi... vous êtes tentée de dire que mes 63 ans ne me vont pas?

snorounanne - 63 ans, mesdames, messieurs! Est-ce qu'elle en a l'air? Non! (des applaudissement intégrals dans la salle) Vous paraissez tout comme une femme de, de, de 36 ans! J'exagère pas là.

Patsy Gallant - Bien merci. Faut dire que je me crème et me maquille tous les jours. Ça aide, hein? Pis faut dire que mon corps est pas si pire mais,... sans nier, y a certains matins que c'est moins drôle.

snorounanne - Oui, je connais ça aussi.

Patsy Gallant - Et vous? Je pense que vous avez entamé le 50, je me trompe pas. C'est une de vos recherchistes qui me l'a soufflée à l'oreille.

snorounanne - Oui... on peut rien leur cacher. J'ai eu 52 en juillet dernier.

Patsy Gallant - 25 ans, dites la vérité là. (sourire taquin)

snorounanne - Le jeu des miroirs, en effet. Patsy?

Patsy Gallant - (poussant un petit cri) Oui? Mon dieu, j'suis toute excitée, énervée.

snorounanne - Nous allons brièvement interrompre ce cours passage pour permettre aux publicités de faire leur travail.

Patsy Gallant - Ben oui, ça pas changé hein? La télé est encore pognée avec des messages publicitaires.

snorounanne - On s'en sortira pas. À plus mesdames et messieurs!

 

Et vous? Ça va? Vous, les plus nouveaux lecteurs? Vous commencez à vous y faire? Je vous donne 3 minutes au total pour vous disposer à autre chose. Sachez bien les écouler. C'est parti!

 

snorounanne - (On pouvait entendre la musique de l'émission annonçant que nous étions revenus des pauses commerciales) Nous avons ce soir en notre compagnie,...

Patsy Gallant - Une has been! Oui, faut pas s'en cacher.

snorounanne - Parlez-nous... parlez-nous,...

Patsy Gallant - (entamant sur la chanson et l'air de) Parlez-moi d'amour, redites-moi des choses tendres. Votre beau discours, mon coeur n'est pas las de l'entendre...!

snorounanne - (souriant à la caméra) Serait-ce que je me fais chanter la pomme? Patsy, parlez-nous de ce que vous faites, avez fait, ferez. (regardant sur le moniteur) Vous aussi, vous ne chômez pas.

Patsy Gallant - Je peux parler du festival rétro qu'y a eu dimanche le 31 juillet?

snorounanne - De tout, si vous le désirez.

Patsy Gallant - Le festival rétro de Joly, le nom de la ville St-Janvier-de-Joly et je remercie encore les gens qui se sont déplacés pour venir nous entendre chanter. Ça se passait... 8 jours de ça. C'était un dimanche.

snorounanne - Attention... vous vous répétez. (petit clin d'oeil)

Patsy Gallant - Ce festival rétro de Joly, c'était trois jours de musique des années 60, 70 et 80 où les visiteurs revivaient l'époque chérie des minijupes, des pantalons à pattes d'éléphant et des tignasses volumineuses. De grands noms ayant marqués une époque bien vivante étaient rassemblés sur scène. Entre autre, il y avait Jacques Salvail. Je chantais tous mes succès dance, comme Sugar Daddy, Besoin d'amour, des chansons de Lady Gaga, de Starmania. J'étais accompagnée de trois musiciens lors de ce spectacle du 31 juillet, et ça se donnait à 14 heures jusqu'à 15 heures... 10! C'est précis hein?

snorounanne - Vous... avez... attendez, je veux pas paraître abominable. Vous avez chanté des chansons de Lady Gaga.

Patsy Gallant - Oui. (yeux égarés) J'ai tu fait de quoi de pas correct?

snorounanne - Non! Non, de grâce, non. Juste que... son nom résonne comme des raisins qu'on piétine avec les pieds.

Patsy Gallant - Vous l'ai... vous l'aimez pas, c'est ça. Ben, je suis pas elle, je n'ai qu'interprété quelques chansons. Vous allez pas m'haïr pour ça, j'espère?

snorounanne - Non nullement. C'est comme avaler de travers. C'est fini. Ça va mieux. Continuez. 

Patsy Gallant - Voilà un moment que je n'étais pas venue présenter un tour de chant dans la région. J'avais un agenda chargé, comptant trois formules de spectacles différents, dont un hommage à Édith Piaf et un autre aux couleurs jazz-blues en gestation.

snorounanne - En gestation? Voulez-vous dire que... vous nous préparez un bébé et dans combien de mois?

Patsy Gallant - Vous êtes drôle, vous. À 63 ans, vous savez peut-être pas, mais je compte quelque 56 ans de métier, ai toujours la passion. Je viens d'ailleurs de mettre en marché une chanson de style dance en français, Cœur de velours. Et j'aimerais bien enregistrer un album de mes compositions. J'ai des choses à dire et j'aimerais bien que les gens les entendent. On me demande souvent d'écrire mes mémoires, mais je ne sais pas si je le ferai un jour. Peut-être pour raconter mes plus beaux souvenirs, pas pour régler des comptes.

snorounanne - Vous réglez pas vos factures d'hydro, de vidéotron, d'assurance quelconque? (sourcil en circonflexe et air moqueur)

Patsy Gallant - Vous savez bien de quoi je parle, petite moqueuse. Et donc, oui, sans me péter les bretelle, j'ai connu la gloire mais aussi un grand trou noir. Dans les années 80, j'animais un gros show à Toronto, le Patsy Gallant Show, mais quand j'ai quitté ce show. Je suis tombée dans un grand trou noir. Je me suis relevée, j'ai joué dans des comédies musicales et, depuis ce temps, je n'ai pas beaucoup arrêté. 

snorounanne -  En effet, après avoir quitté Starmania, en 2001, Plamondon vous a écrit la comédie musicale Cindy:  Ce fut malheureusement un échec. (dans la salle quelques expressions) Hé! Pas moi qui le dis, je lis ce que je vois sur le moniteur. Vous avez pratiqué trois mois et vous avez joué trois mois. Qu'à cela ne tienne! Vous avez continué à chanter, présenté votre spectacle Piaf, participé au spectacle Vénus, avec Johanne Blouin, Nancy Martinez et Élisabeth Blouin-Brathwaite, tout en continuant à présenter Piaf:

Patsy Gallant - J'y ai presque laissé ma santé parce que, l'après-midi, je faisais Vénus et le soir je donnais mon spectacle Piaf.  
 

snorounanne - (jetant un petit coup d'oeil sur le moniteur) Et votre fils... pouvez-vous nous en parler?

Patsy Gallant - Oui mais avant de parler de mon fils, je voudrai dire aussi qu'aujourd'hui, je prends le temps de vivre. Mais je travaille encore fort. On avait commencé les représentations de Parlez-moi d'amour 2, le 3 février, l'an passé. C'était un beau spectacle composé de belles chansons d'amour. Je remplaçais Christine Chartrand, qui était là l'an dernier. Nous étions quatre sur scène: Nancy Fortin, qui a déjà été une de mes choristes, Martin Lacasse et Yoland Sirard, qui ont tous de très belles voix. Nous étions accompagnés au piano par Jean Fernand-Girard. C'est spécial parce que le Casino, pour ce spectacle, avait changé complètement la scène. Nous étions sur une scène de 360 degrés, en plein milieu de la salle. 

snorounanne - Le régisseur me fait signe d'avancer, d'avancer... ce sont les pauses commerciales? Ah okay. Ma tout tendre Patsy, on revient d'ici quelques minutes et vous à la maison, ne nous quittez pas!

 

One, two, three, four, tell me that you love me more! Nous sommes de retour en ondes.

 

snorounanne - (prenant la tasse de café, buvant deux gorgées et la reposant sur la table) Patsy, on ne pouvait pas se quitter sans que vous nous parliez de votre fils, Jason Remington-Ford.

Patsy Gallant - Mon charrrrmant fils, Jason. (des réactions dans la salle) Qu'est-ce qui se passe là?

snorounanne - Y s'passe que... regardez le moniteur, vous comprendrez.

 

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 Patsy dans les années 60. Sexy serveuse, n'est-ce pas?

Patsy Gallant - (se cachant la figure avec ses mains) Non! Moman! Pas vrai! (se regardant encore) Où avez-vous péché ça? Tabarnouche... là, vous m'aidez pas, vous me rempirez. (riant)

snorounanne - Des recherchistes, une fois de plus que je remercie. Vous êtes belle à croquer! Little Bunny... Bon, on arrête là. Continuez sur ce que vous alliez dire, votre fils Jason.

Patsy Gallant - Ça me donne pu le goût de continuer... hé... c'est pas fin ça. Je vous connais à peine. (me tamponnant la main) Mon fils! Oui, parlons-en. Mon fils de 24 ans a beaucoup de talent. Il chante et il est comédien. Il a déjà joué dans Ramdam et là, on a pu le voir dans la série "Toute la vérité", à TVA. Il jouait le rôle d'un bandit dans trois épisodes. Sa première apparition avait lieu le 22 mars. 

snorounanne - En plus, Patsy vous avez chanté au Centre Bell, en février 2010.

Patsy Gallant -  J'ai fait le Centre Bell avec Boom Desjardins, le 12 février. J'avais travaillé avec Boom pendant une petite tournée qu'on avait donnée pour ramasser des fonds pour l'hôpital Sainte-Justine. Il a pensé à moi et il m'a invitée à son show. Nous avons interprété ensemble "Ce soir on danse à Naziland", de la comédie musicale Starmania.

snorounanne - Comme on peut le constater, Patsy, vous n'avez pas l'intention d'arrêter votre bon travail. Pis, pis, pis, on a une photo à montrer et n'ayez crainte ce n'est pas vous. Voici pour ceux et celles qui n'ont jamais encore vus le fils de Patsy, Jason.

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C'est ça, un beau tatou viril!

Patsy Gallant - Yé tu beau mon tit gars à moi!

snorounanne - Il est mignon, mignon. Je n'ai pas suivi la série "Toute la vérité" et pour dire vrai, ça ne manque pas à ma culture. Ceci dit! Nous retournons aux commanditaires et revenons avec la voix de Patsy Gallant et une chanson! À tout de suite! (musique de circonstance)

 

Bla,bla,bla,bla... la fin de l'émission, les embrassades, la vieille coutume et un, deux trois, nous passons à autre chose.

mardi 9 août 2011. Il était aux environs de 21:08

Étant restée dans les bureaux modestes de TVA, j'avais planifié de me tenir dans le complexe des journalistes herboristes.... vous la comprenez? Non? Bon, je traduis. Je m'étais confinée dans le complexe des journalistes en herbe, mesdames et messieurs. Pis là, vous la comprenez? Pour rédiger un article du journal de Montréal. Dédé avait quitté les coulisses depuis fin d'après-midi. Il m'avait dit pouvoir revenir en soirée, me reconduire chez moi. Ce que j'ai rejeté de la main en l'assurant que je prendrais un taxi direct même si cela me coûterait les 5 premiers doigts de la main gauche.

Il est globalement important que je manège mes allées et venues comme une grande. Mais... toutefois, cela me faisait peur de sortir seule, le soir.

 

snorounanne - (maugréant sur la lenteur du réseau internet) Non seulement, le café est froid mais ils faut que les platitudes désagréables des ordinateurs abusent de ma patience... (voyant passer non loin Emily Bordeleau) Passe, passe et ne t'attarde pas par ici. (à voix basse)

Emily Bordeleau - Bonne soirée, Jimmy! (un petit sourire)

 

Mais vous savez tout comme moi, nos désirs ne se fécondent pas comme on voudrait. Et de plus, son coin de travail était juste au devant. Elle ne m'avait pas encore aperçue. Elle restait là, debout, songeuse, méditant sur qui, sur quoi? J'espérais qu'elle ne se retournait pas pour m'apercevoir.

 

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Air soucieux... elle était dans ses pensées.

Le comble de la farce, un seul petit éternuement minutieusement retenu a su captiver son attention. Ses yeux étonnamment se posaient sur moi.

 

Emily Bordeleau - Je... je ne vous avais pas vue. Vous étiez là quand j'suis...

snorounanne - Oui. C'est votre bureau? Je demande ça parce que celui de... Evelyne était tout à fait dans le fin fond à droite.

Emily Bordeleau - Pour une dernière fois, effacez de votre tête que je prends la relève d'Evelyne Martin. Je fais beaucoup plus que ce qu'elle couvrait. Et c'est le vôtre?

snorounanne - Il m'arrive de travailler dans ce secteur mais... mais habituellement, mon bureau est classé parmi les réservés, les... discrets. Et... c'était quoi votre question?

Emily Bordeleau - Vous serez consentante pour prendre un café et un bon gros beigne mielleux chez Tim?

snorounanne - (souriant) Ce n'était pas votre question. Et non, ce n'est pas vraiment mon bureau. C'est un emprunt à un collègue qui m'a dit que son ordinateur était le dernier cri et sa rapidité en était vertigineuse. Je crois que je me suis faite avoir. Et, je crois que je vais retourner dans mes quartiers généraux même si j'ai aussi une machine détestable.

Emily Bordeleau - Vous refusez donc l'invitation. Bien... dans ce cas, je ramasserai mes petites choses et rentrerai joyeusement chez moi. Bonne fin de soirée, snorounanne. Oh! En passant, vous m'avez épatée pour la danse. 

snorounanne - (passant ma main dans mes cheveux) Vous n'étiez pas si mal, vous aussi. Passez une bonne soirée. (me retirant vers mon vrai bureau)

 

Vous vous attendiez à quoi? À ce que je dise oui, que j'accepte? Ce n'est pas parce que vous aimeriez que... que vous ayez des tendances, des penchants que... vous me suivez? Je sais bien que vous attendez à ce que je vous décrive la soirée du vendredi dernier au bar sur la piste de danse et après en être sortie. Je sais bien que ça vous plairait et intéresserait de tout savoir.

Vous êtes-vous demandé seulement ce que moi je pense de tout cela? Non? Tout ce que vous salivez est de connaître le déroulement entre elle et moi. Ne persistez pas! Il n'y a eu que le plaisir de partager cette danse du train train et un verre et je suis rentrée avec Dédé.

J'ai une vie amoureuse en péril, en détresse, sur le qui-vive! Ne croyez donc pas que je vais sauter dans ses bras, son lit et jouir des plaisirs charnels! Dieu, ce que vous pouvez être pervers et avoir des idées dégradées!

Ah mais je sais! Vous n'êtes pas tous et toutes à penser de cette manière. Merci pour les certaines autres personnes. J'en suis bénéfiquement soulagée. J'ai Genny de tatouer dans mon coeur et dans mon âme. C'est elle ma consistance de vie au quotidien. Vous agiriez autrement, vous?

Arrivant devant la porte de mon bureau,

Dédé - Ah te voilà! Tu as fini? Je suis venu te chercher. Je te reconduis chez toi. Et, et, et ne dis rien. Tu voulais faire les choses par toi-même mais ce n'est prudent de laisser les femmes sortir seules tard le soir. Ces femmes qui n'ont que le transport en commun pour se déplacer. Je sais que tu as peur et je suis ton ami et... le travail, c'est terminé?

snorounanne - Non. Donne-moi quarante-cinq minutes. Les serveurs sont capricieux sur certains ordinateurs.

Dédé - Entendu. (nous entrions dans mon bureau et s'installions) J'ai croisé... comment déjà son nom?

snorounanne - Emily?

Dédé - Oui.

snorounanne - (cliquant sur des raccourcis sur l'ordinateur) Ne me laisse pas tomber, toi.

Dédé - Mais je suis venu ici et pas pour te laisser tomber.

snorounanne - (levant ma tête) Il s'agit de ces machines. Ce soir, il y a une lenteur partout. Ah merde... le serveur a planté. Quel enfoiré!

Dédé - Comment tu la trouves, toi? Cette Emily.

snorounanne - Dédé, je n'ai pas le goût de parler de qui que ce soit. Et à la maison, je n'ai pas ce fichu programme... de bordel! (fermant l'ordinateur) On s'en va. Oui, on s'en va sinon, je commets un acte de violence sur tous les ordinateurs.

Dédé - C'est quoi ce programme?

snorounanne - Je m'en fous, je ne veux plus rien entendre. J'en ai jusque-là d'avoir passé tout ce temps à faire que le peu du boulot. On rentre. (passant devant lui)

Dédé - Très bien. (sortant tous les deux en fermant la porte) Tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de cette jolie Emily.

snorounanne - Je t'ai répondu que je n'ai pas le goût d'en parler. C'est assez clair?

Dédé - Elle te fait de l'effet, hen? (marchant côté à côté dans le couloir menant vers le grand hall)

snorounanne - Je ne suis pas toi et je n'ai pas l'intention de vivre une aventure avec... avec ne serait-ce la dernière femme sur Terre! Je te demanderais de bien vouloir me ficher la tranquillité à ce sujet. Et là, je me fais un peu plus claire?

Emily Bordeleau - (se trouvant dans le même hall) Des ennuis avec ce monsieur?

snorounanne - (empruntant un autre air) Je suis sur le point de le dompter.

Dédé - Bonsoir Emily, ça va vous?

Emily Bordeleau - Oui un peu fatiguée, mais ça va, merci. Dommage, j'avais proposé d'aller chez Tim prendre un café et un bon beigne.

Dédé - Pourquoi pas?

snorounanne - C'est que...

Emily Bordeleau - À une prochaine! (prenant une autre direction à la sortie du grand hall)

Dédé - C'était une invitation ou pas qu'elle nous demandait?

snorounanne - Peut-être. De tout façon, tu es venu me chercher, alors, direction maison, s'il te plaît. Je suis, moi aussi, fatiguée.

Dédé - Hé... (posant sa main délicatement sur mon épaule) On sait tous ce que tu éprouves et moi, je suis convaincu que Genny est toujours en vie et que tu es sa force. Allez, je te ramène chez toi.

 

Cela implique force, volonté, courage, compassion et une misère noire dans cette attente qui se fait de plus en plus longue. En descendant de la voiture me ramenant à la maison, je saluais Dédé et le remerciais. Sur son départ, je le regardais partir et puis, je lui faisais signe d'arrêter. Je contournais la voiture et il fronçait les sourcils.

Dédé - Tu as oublié de m'embrasser ou c'est pire?

snorounanne - Demain, sur l'heure du dîner, je voudrais que tu m'emmènes au département de la SPVM.

Dédé - Pour quoi faire?

snorounanne - J'en sais encore trop rien. Je veux savoir où en est l'enquête.

Dédé - Comme si c'était fait. Nous irons demain. Bonne nuit snorounanne.

snorounanne - À demain.

 

Mercredi 10 août 2011. 13:53:34

 

Département de la SPVM

 

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 Sur le tableau des disparus et morts, la photo de Genny était épinglée

snorounanne - Le détective, monsieur Hudson a sûrement reçu mon appel. (m'adressant à un policier)

Dédé - Au sujet de la disparition d'un de vos agents, Geneviève Dubois.

policier - Un moment, je vérifie.

snorounanne - (parlant à voix basse) Un peu gênant de lui dire que je suis la conjointe de l'agent Dubois...

Dédé - (souriant) Ça me fait drôle d'entendre le mot "conjointe". Oui bien... Il faut être discret.

policier - Mademoiselle d'Humour? L'agent Hudson va vous recevoir à son bureau, si vous voulez bien me suivre. (le suivant seule jusqu'au bureau, y entrant et retirant ma veste. C'était chaud)

agent Hudson - Mademoiselle d'Humour, asseyez-vous, je vous en prie. (le rituel quoi)

snorounanne - Merci.

agent Hudson - Vous vouliez connaître les développements sur cette enquête de l'agent Geneviève Dubois. Eh bien...

snorounanne - C'est trop tôt, vous me direz. Et je sais que vous avez une longue liste de disparitions et que 24 heures sur 24, tout le monde ici fait ce qu'il peut. Vous avez une piste? Un indice? Un lien?

agent Hudson - Pour que... pour être franc avec vous, mademoiselle d'Humour, nous n'avons rien de plus qu'au début. Mais cela dit, nous avons son dossier en priorité.

snorounanne - N'avait-elle pas ce matin là, ce petit machin, ce truc que, que, que je crois que vous, les détectives et les services de sécurité avez, ce qu'on appelle, un téléavertisseur? M'enfin, je crois pas qu'elle n'avait ce matin-là absolument aucune protection. Tout bon flic possède un gadget signalant une détresse. Elle ne s'est pas volatisée. Ce serait insensé!

agent Hudson - Nous ne sommes pas autorisée de divulguer nos enquêtes, et rien de ce qui paraît dans les dossiers. C'est confidentiel.

snorounanne - Bon sang, je suis sa conjointe!

agent Hudson - (faisant un hum de la gorge) Ce que je peux vous dire mademoiselle d'Humour, et je m'en porte responsable, nous vous contacterons sitôt un élément essentiel de la disparition.

snorounanne - C'est cet enfoiré psychopathe, kidnappeur de prostituées? Je veux savoir.

Blog de snorounanne : Mon Éditorial, snorounanne reçoit ce soir... une has been! (article 114)
 

 Quand ces gens se solidifient pour ne rien dire... ça fait suer!

agent Hudson - Désolé, je ne peux en parler. Mais je peux vous assurer,...

snorounanne - Ça se passe vraiment comme ça. Les séries télévisées policières et dans la réalité. C'est le silence absolu et on se demande, nous, les parents, la famille, l'époux, l'épouse, si honnêtement vous n'abandonnez pas... (me levant du siège) Désolée de vous avoir importuné, monsieur Hudson. J'attendrai puisque... y a que cela à faire.

agent Hudson - Croyez-moi que je compatis. Nous nous en occupons, il faut nous faire confiance.

snorounanne - Parfois, monsieur Hudson... parfois, la confiance ne suffit pas. (lui laissant cela sur son pupître)

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 Il y en beaucoup plus que sur la photo. Genny était classée à la toute fin.

Nonchalante, Dédé avait eu comme à l'accoutumée, cette bonté de m'emmener dans un petit resto tranquille où je pouvais laisser tout mon être vagabonder à sa guise. Autour des 15 heures 20, seule à la table, je divaguais entre ces mondes, entre Genny et cet odieux être. Que me restait-il à espérer? Que reste-t-il à espérer pour vous subissant chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, ces perturbations d'idées grises, sombres, ombrageuse, brouillées? 

Au fond de moi et très loin en moi, l'écho de cette parole, de cette phrase me revenait... à partir de là, en l'absence momentanée de Dédé, je traversais ce monde pour l'autre. "C'est le temps des humanités"

 

C'est le temps pour vous, de vous accorder l'écoute de cette chanson par Epica et le titre est: Tides of time. Rappelez-vous, tout ce que vous lisez et écoutez, une vérité se faufile.

Si nous avons été subdivisés pour une raison ou une autre, il est de notre essence de revenir pour l'humanité. Et l'humanité n'est pas que nous, ici.

Au plaisir de vous retrouver au prochain numéro d'un éditorial. Merci de vous laisser bercer, merci de lire et de vous réserver ce temps pour votre petit bonheur.

À bientôt! Bisous!

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 Étais-je toujours observée...?


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