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Le velo, prince des villes

Publié le 12 août 2011 par Rudy0609

« A Paris, à vélo, on dépasse les autos. » Et surtout on pollue moins qu’avec sa Smart et on valide sa dose de sport journalière.
Le vélo, c’est depuis quelques années LE mode de transport en vogue. Si son passé de sportif ou de campagnard en décourage certains, le vélo a réussi son ascension sociale et séduit de plus en plus de citadins. A Paris ou ailleurs, le vélo est devenu bobo, super cool voire carrément branché.
Il n'y a pas si longtemps, le vélo était réservé aux profs, aux personnes portant des sandales l’hiver et le maillot jaune l’été. Pas super glam.

LE VELO, PRINCE DES VILLES

Et puis il y a eu le Vélib’. Lancé par la Mairie de Paris en  Juillet 2007, le Vélib’ est un astucieux système de location de vélos en libre-service, basé sur le principe du vélopartage ou Cyclocity, breveté par JC Decaux. Inspiré du succès remporté par le phénomène à La Rochelle, à Rennes, à Lyon, à Vienne ou encore à Bruxelles, le Vélib’ parisien a tout de suite fait un carton. On le loue, on le dépose 10 minutes ou 2 heures plus tard, on fait un break, on le garde toute une journée…c’est la liberté. Simple, pratique, bon pour l’environnement, abordable, le Vélib’ est synonyme de liberté. D’après les spécialistes, le vélo «un nouveau mode de transport doux qui favorise l'inter modalité, facilite la circulation, lutte contre la pollution et favorise l'activité physique des citadins...». Tout un programme ! Le Vélib’ est une attraction de taille qui fait l’unanimité !
Le Vélib’ a permis de démocratiser le vélo et de le rendre aussi populaire que fashion. Même les stars internationales de passage à Paris en sont fan.
Quatre ans plus tard, le bilan est mitigé (hausse des prix, problèmes techniques, dégradations…) mais le Vélib’ – tout comme ses collègues en province - n’a pas perdu de sa superbe.

LE VELO, PRINCE DES VILLES

LE VELO, PRINCE DES VILLES

LE VELO, PRINCE DES VILLES

LE VELO, PRINCE DES VILLES

En parallèle, le business du vélo a bénéficié d’un nouveau souffle et une nouvelle famille a vu le jour au sein des villes : les Fixies. Une nouvelle génération de vélos sans freins à pignon fixe, directement inspirés des vélos des coursiers de San Francisco ou de New York. Des fous furieux qui roulent à 200km/h dans la ville, slalomant habilement au milieu du trafic. Impressionnant et tout à fait inconscient.
Ce phénomène a donc donné naissance aux Fixies, ces vélos qui rappellent les vélos de courses, ultra design et souvent très colorés que l’on croise de plus en plus en milieu urbain. Des magasins dédiés, des groupes sur facebook, des vidéos à gogo, des compétitions, des sensations fortes, des soirées…faire du Fixie est plus qu’un sport, c’est une véritable passion.
Le Fixie est également une mode. Probablement le plus stylé de sa catégorie, ses adeptes ont un look qui leur est propre : casquette, baskets de circonstance, chemises à carreaux et jean ni trop serré, ni trop large. Il est d’ailleurs de plus en plus adopté par les filles.

LE VELO, PRINCE DES VILLES

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LE VELO, PRINCE DES VILLES

LE VELO, PRINCE DES VILLES

Le Fixie se démocratise à grande vitesse, probablement parce que, comme son ami le Vélib’, il inspire liberté et légèreté.
Pour ma part, ce sera mon vélo Peugeot d’occasion, un classique, de couleur rose, parce que je le vaux bien ! Et vous ?

Pauline B. pour Bazarchic Mag.


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