Vivre
au regard du temps,
s’habiller
du silence de la vie,
laisser
le vent effleurer
les mots de l’être.
Par la lucarne
l’esprit du poète
s’échappe.
Libéré
il rejoint
la rive
d’une autre rive.
Assis
au bord de l’immensité
il déchire
le voile noir de l’inachevé.
Au lointain
la rivière de nos amours
s’anime,
renaît,
pour couler
sur les courbes de mon corps
paysage incertain
d'une âme dépouillée.