France : confusion des partis politiques
Publié le 16 août 2011 par Christophefaurie
Nos partis politiques
nous représentent mal. Aurais-je
trouvé une explication à ce paradoxe ? Le film de ma réflexion.
- Des chercheurs constatent
que le Français serait une sorte d’individualiste solidaire, un entreprenant
aux idées « progressistes ». Ça n’a rien à voir avec ce que nos
partis disent de nous.
- Ses valeurs correspondent à celles d’un parti disparu :
le
parti radical.
- Un portrait
de la France fin dix-neuvième montre ce parti encastré entre une forme de PS,
et une forme d’ultra libéralisme économique, apparemment plus extrême que son
équivalent anglo-saxon moderne.
- J’ai soupçonné
que le Gaullisme avait repris les idées d’un
radicalisme à bout de souffle. Que J.Chirac ait
des idées radicales en serait-il une confirmation ?
D’où mon hypothèse du moment : nos idées auraient peu
changé depuis le dix-neuvième ; mais nos partis ne disent pas ce qu’ils
sont. En gros :
- le PS est correctement situé,
- les Gaullistes devraient être en position radicale, c'est-à-dire
centrale. Dans cette hypothèse, leur rôle est de faire que le pays n’explose
pas sous les rivalités idéologiques extrêmes (« Rassemblement pour la
République » correspond bien à ce programme),
- N.Sarkozy n’est pas un Américain égaré, comme je l’ai cru à
tort, mais un représentant d’un courant libéral historique. Ce courant
représente probablement les professions « libérales » et un grand
patronat qui a peut-être disparu avec la guerre (pour cause d’obsolescence de
ses usines ou de collaboration ?).
Compléments :
- Sur l’obsolescence de l’industrie :WORONOFF, Denis, Histoire de l'industrie en France, du XVIème siècle
à nos jours, Seuil, 1998.