Cet été j'aurai passé la majorité du temps dans le Sud Ouest ou à Paris.... mais toujours à contre flux. On est finalement "comme en vacance" partout sur le territoire ; il suffit d’éviter les grandes migrations et d'apprécier ce qui constitue nos différences locales.
Dans le Sud-Ouest je souligne à nos visiteurs qu’ici il est nécessaire de :
- S'adapter à la chaleur souvent bien au dessus de 30° (siestes conseillées)
- Composer avec les vents (d’Autan en particulier) et l’aspirine (le complément direct)
- Ne pas avoir peur des moustiques (ils aiment les peaux tendres des franciliens)
- Ne pas avoir peur des immatriculations type 82 et 09 (clignotants optionnels)
- Aimer l'huile d'olive jusqu’à (y compris) sur les sorbets de nos chefs étoilés
- Aller à la plage parfois avec un ciré ou en montagne avec autre chose que des tennis
- Connaître par cœur les soins contre piqures de méduses, frelons, aspic et autres vives (ou connaître une pharmacienne douce et patiente...)
- Savoir où aller poser sa serviette pour être seul au monde (je pense à cette cuvette naturelle au coeur des Pyrénées)
- Arroser le jardin tard le soir
- Faire de même avec ses amis (si possible autour d’un bon plat à l’huile d’olive…voir plus haut)
- Dernier point : perdre rapidement cet accent francilien et arrêter de répéter « chez nous » à tout bout de champ…
A Paris j’insiste auprès des (faux) parisiens pour ;
- S'adapter à la chaleur souvent bien au dessus de 35° dans le métro (mais le Vélib existe…) ;
- Composer avec la pluie (la Normandie n’est pas si loin que cela…) et les mouchoirs (complément direct)
- Ne pas avoir peur des pigeons (ils sont sales et hideux mais stérilisés et restent les seuls amis des mamies)
- Ne pas avoir peur des immatriculations type 93 ou 78 (sans eux Paris ne serait plus embouteillé)
- Aimer les sushis et les pizzas à toute heure du jour ou de la nuit (variante le KFC et son poulet)
- Eviter soigneusement Paris plage et préférer les squares ombragés (il y en a...)
- Connaître par cœur les soins contre le spleen du provincial et l’asthme du citadin
- Savoir où aller se poser pour être seul au monde dans des lieux inoubliables
- Arroser le géranium sur le rebord de la fenêtre tard le soir
- Faire de même avec ses amis (si possible autour d’une pizza ou de sushi…voir plus haut)
- Dernier point : perdre rapidement cet accent provincial et arrêter de demander une chocolatine dans une poche (mais un pain au chocolat dans un sachet)