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Portrait d’un graffiteur: Heresy

Publié le 17 août 2011 par Raymondviger

Graffiteur et muraliste

Heresy

L’art pour l’art.  Voilà ce que préconise Heresy qui veut demeurer authentique. Entre le graffiti et la photographie, l’artiste tente de concevoir un style à son image grâce à ses expériences de voyage, à l’exploration et à la recherche artistique. Portrait d’un graffiteur qui s’inspire du rêve tout en ayant les deux pieds sur terre.

Frédéric Lacroix-Couture  Dossiers Culture, Graffiti, Hip-hop

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Le père d’Heresy se souviendra certainement toujours du premier graffiti de son fils. L’adolescent avait dessiné une œuvre sur un mur de sa chambre. Une très mauvaise idée. «Mon père a couché deux jours dans son auto parce que ça ne sentait pas bon», raconte le jeune homme, toujours coiffé d’une casquette.

Canettes aérosol

Dès son enfance, le dessin le passionne, mais à l’âge de 13 ans, les cannes d’aérosol remplacent les crayons à colorier. Ce changement de cap vers le graffiti est dû à sa rencontre avec le graffiteur Kers à son école secondaire. «Il m’a montré des photos et j’ai été à ce moment-là impressionné par les possibilités à l’aérosol», explique l’artiste montréalais de 28 ans pour qui l’impensable était désormais réalisable.

Et comme tout bon graffiteur qui débute dans le domaine, les infrastructures routières sont ses lieux de prédilection pour expérimenter. Dans le cas d’Heresy, le pont reliant Montréal et Repentigny a été un endroit d’apprentissage où il a fait des lettrages et des visages.


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