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À paraître : Fallait-il tuer Socrate ou l’assassinat collectif de la vertu, par Georges Botet Pradeilles

Par Dedicaces @Dedicaces

À paraître : Fallait-il tuer Socrate ou l’assassinat collectif de la vertu, par Georges Botet PradeillesLes Éditions Dédicaces publieront très prochainement l’essai philosophique de Georges Botet Pradeilles, intitulé : « Fallait-il tuer Socrate ou l’assassinat collectif de la vertu ». Valérie Weidmann écrit :

Georges Botet Pradeilles semble ne pas être dupe, surtout pas de lui-même.  Il est homme et ne peut s’en travestir ni s’en transcender. Ce bougre peut nous agacer parfois, mais de cet émoi irritant nous en venons à franchir nos propres limites. Inexorablement, il nous amène à vivre son écriture. On finit par le lire à haute voix, puis à rêvasser en silence encore empreint de ses traces textuelles épicées à souhait.  Il nous amène en énergumène socratique à nous regarder puis à nous révéler nous mêmes. Son regard viril frise le cynisme, sans détour, jusqu’à cet étonnement qui nous saisit à nous reconnaître à l’angle d’une anecdote colorée. Des bulles de rêves rythment son propos, en maître absolu de cet art du contre temps. Puis, sans crier gare, un tiroir s’ouvre pour compléter notre culture, les références dont il partage volontiers la quintessence nous font grandir subrepticement.

C’est un ouvrage de fond à lire lentement, toutes les inflexions font sens.  L’esprit de Georges Botet Pradeilles est efficace, chacun peut en éprouver à son gré la rigoureuse vertu socratique. Il peut d’ailleurs aborder le philosophe grec avec la même modestie pertinente que la pêche au poulpe ou à l’humain protéiforme qu’il connaît bien. Georges est profondément sétois dans ces irréductibles indépendances d’esprit de ces étranges insulaires dont furent Paul Valéry, Jean Vilar et Georges Brassens. On ne se lasse pas de ses pieds de nez.

Cette écriture de la place du père n’offre aucun avantage matériel ou moral dans nos temps décadents où chacun s’affranchit sans scrupule de l’ordre symbolique pour chercher quelque profit. On ne peut qu’aimer l’originalité de l’aventure littéraire gratuite. A  lire Georges, on existe.

Alors fallait-il vraiment tuer Socrate ? Certainement, faute de l’avoir suffisamment compris et aimé… Il nous lègue pour l’éternité la démonstration parfaite que fut son assassinat politique.  Sa leçon originale résonne encore ici chez Georges Botet Pradeilles avec la même authenticité et la même fraîcheur qu’à cet instant magnifique dont Platon nous fit l’Apologie.


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