Panneau indicateur à Upshi
Départ à 6h15. Le car est confortable, mais les 475 kilomètres (255 aujourd'hui et 220 demain) de route... La moitié n’est pas - ou plus - goudronnée, le bas-côté est bordé de grosses pierres qui ne demandent qu’à dévaler les pentes, les lacets sont tellement serrés - les fesses aussi - que les deux chauffeurs doivent souvent s’y reprendre à plusieurs fois ; croiser un autre car est une manœuvre au centimètre près ; on ne compte plus le nombre de rivières et de cascades passées à gué, ni les troupeaux de chèvres et de moutons se promenant sur la route et plus loin des marmottes dressées sur leur pattes arrière. Le bus fatigue, on est parfois obligé de descendre pour qu'il monte...
Heureusement, les paysages nous occupent pendant une grande partie de la journée ; ils sont très variés, puisque nous descendons de 5 400 mètres (col de Tanglang) à 1 800 mètres (Manali).
Juste un mot sur l’étape de nuit dans un camp de toile à près de 5 000 mètres d’altitude : une paillasse et deux grosses couvertures par personne sous de grandes tentes. Malgré les chaussettes ladakhies, achetées la veille, nos pieds restent gelés toute la nuit.
[Reportage durant le trajet en bus de Leh à Sarchu]