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La Planète des Singes les Origines, et même plus

Par Delromainzika @cabreakingnews

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La Planète des Singes : Les Origines // De Rupert Wyatt. Avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto et Tyler Labine.


La franchise était de retour cet été pour revenir aux origines et ce prequel est une vraie réussite. Posant les bases d'une intrigue qui aura tout de même marqué le cinéma (pas vraiment pour le remake de Tim Burton avec Mark Wahlberg datant des années 90 et que j'avais pas détesté) pour son côté réaliste scénaristiquement parlant. En effet, ce film réussi également là où la franchise est solide. Des questions sur l'intelligence de l'homme qui se retourne contre lui, sur le fait qu'un jour cela pourrait être plausible, que l'on pourrait mourir d'un virus qu'on aurait créé, … Et puis c'est également le moment de créer une relation émotionnelle entre Ceasar, un singe, et son "père" joué par l'excellent James Franco. Reste également dans ce film un questionnement sur la puissance des groupes pharmaceutiques.
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Tant de questions dans un scénario réussi. Tout d'abord niveau émotion. C'est le premier plan de ce film qui réussi ce qu'il entreprend. Il livre une histoire touchante et réaliste, celle d'un scientifique qui va élevé un singe pour lui éviter de mourir. C'est le fil conducteur du film de bout en bout et c'est d'ailleurs ce qui m'aura permis de verser ma petite larme à la fin quand il dit au revoir à Ceasar. Suis-je le seul dans ce cas ? J'espère pas. Ensuite il y a un niveau de lecture du film plus personnifié, qui nous impose une jolie sélection de sujets. Le premier c'est l'intelligence de l'homme qui va petit à petit se retourner contre lui (les singes vont réussir à prendre le dessus sur l'homme en devenant plus intelligent, Ceasar va petit à petit apprendre à connaître les humains en ayant vécu avec un ou encore le fait qu'un virus va se propager et décimer la population humaine tout en se faisant supplanté par les singes… tout ça est à voir par la suite en sachant qu'en plus une trilogie serait en cours de préparation).
Bref, le film nous propose également de se poser des questions sur les expériences scientifiques. Bon, ce n'est pas un film estampillé Brigitte Bardot mais la réflexion à la fois écologique et de protection des animaux est respectable et surtout très bien entretenu du début à la fin. Et enfin, le film nous propose de l'action entre élaboration du plan de survie pour les singes, l'insurrection et puis tout le dernier quart d'heure absolument fabuleux et ahurissant. Ainsi, La Planète des Singes permet également à James Franco de retrouver le chemin des blockbusters, bien que celui ci est bien plus intelligent qu'un Spiderman. L'acteur prouve une nouvelle fois qu'il peut tenir un film et qu'il est respectablement très bon dans ce qu'il joue. Mention spéciale également à Andy Serkis. La caméra du réalisateur arrive elle aussi à maîtriser son sujet en capturant de bons moments d'émotions. Au final, ce film est une réussite en tout point. Agréable et surtout, divertissant efficacement en plein été.
Note : 8/10. En bref, une réussite à l'américaine entre action, émotions et raisonnement d'anticipation réussi.


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