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OBÉSITÉ: Et si sa prévention devait commencer in utero? – Pediatric Research

Publié le 22 août 2011 par Santelog @santelog

OBÉSITÉ: Et si sa prévention devait commencer in utero? – Pediatric ResearchCar, déjà in utero, l'IMC de la mère impacte le métabolisme de l'enfant et le surpoids de la mère annonce déjà des troubles du métabolisme pour l'Enfant, tout au long de sa vie. La prévention de l'obésité doit donc commencer dans l'utérus, expliquent ces chercheurs de l'Imperial College de Londres. Les bébés de mères ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé avant la grossesse sont plus gros, ont plus de graisse dans le foie et ont ce risque plus élevé de troubles du métabolisme. Cette étude publiée dans l'édition de Septembre de la revue Pediatric Research, constate dès les premières heures de vie, les signes de ces tout premiers changements biologiques.


L'équipe de recherche a utilisé la résonance magnétique à balayage pour évaluer 105 bébés nés à Chelsea and Westminster Hospital. Les bébés ont été scannés alors qu'ils étaient endormis pour mesurer la quantité de graisse dans les cellules du foie, le montant total de graisse dans leur corps et sa distribution. Les chercheurs constatent que la graisse des cellules du foie et les matières grasses totales, en particulier autour de l'abdomen, chez les bébés suit l'augmentation de l'IMC de leurs mères.


On sait déjà que les enfants de mères en surpoids ou atteintes d'obésité ont un risque plus élevé d'être en surpoids et obèses eux-mêmes et d'éprouver des troubles du métabolisme comme le diabète de type 2. Mais les auteurs de cette nouvelle étude suggèrent que les changements qu'ils ont identifiés chez les bébés seraient les signes des tout premiers changements biologiques qui, combinés à une mauvaise hygiène de vie, pourrait mettre les bébés de mères en surpoids sur la voie d'une mauvaise santé en fin de vie.


Le Pr. Neena Modi, du Département de médecine de l'Imperial College de Londres et néonatologiste Consultant au Chelsea and Westminster Hospital, auteur principal de l'étude, déclare: «Cette étude démontre que l'IMC d'une femme, même dans la fourchette normale, affecte la quantité de graisses de son bébé à la naissance. Si ces effets persistent pendant l'enfance et au-delà, ils mettent l'enfant à risque de troubles du métabolisme tout au long de sa vie.


La prévention de l'obésité doit commencer dans l'utérus: «Aujourd'hui, environ la moitié de toutes les femmes en âge de procréer dans les pays riches, sont en surpoids ou obèses. Le lien entre l'IMC maternelle et la quantité de graisse du bébé suit toute la gamme des IMC. Nous devons donc identifier quel est l'IMC optimal pour la mère avant la grossesse. "


Source: Pediatric Research, Volume 70 – Issue 3, September 2011 doi: 10.1203/PDR.0b013e318225f9b1 “The influence of maternal body mass index on infant adiposity and hepatic lipid content.” et Imperial College London “Mother's BMI linked to fatter babies” (Visuel)- (Vignette NHS)


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