En juillet dernier, Greenpeace annonçait son intention de mettre au défi les plus grandes marques, comme Nike ou Adidas, afin de démontrer que leur implication dans la protection de la planète, ne relevait pas du « Green Washing ». Et pour ce faire, l’organisme les a incitées à mettre la pression sur leurs sous-traitants. C’est ainsi que Nike a choisi de relever le challenge en adoptant une nouvelle politique de sourcing du cuir, dont l’objectif est de lutter contre la déforestation amazonienne.
Ceci vient faire écho à la publication d’un rapport par Greenpeace, intitulé « Slaughtering the Amazon» (le massacre de l’Amazonie), qui s’indigne sur la déforestation qui ravage le « poumon de la planète ». Une activité en très grande majorité motivée par l’expansion de l’élevage de bétail dans le secteur.
Nike a donc fait connaître à Greenpeace son intention de s’engager à ne plus utiliser de cuir « n’étant pas certifié comme issu de zones non-déforestées« .
« L’industrie brésilienne du bétail, qui fournit du cuir pour chaussures, est responsable d’environ 80% de la déforestation en Amazonie. En fait, l’industrie brésilienne du bétail est la principale source de déforestation dans le monde. Et la déforestation provoque à son tour un cinquième de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, plus que toutes les voitures, camions, trains, avions et navires du monde combinés« , selon l’éco-militant de Greenpeace, Lindsey Allen. « Nike a créé un précédent à suivre pour Timberland, Adidas, Reebok et Clarks« .
Même si cette démarche est une première étape vertueuse et salutaire, l’enseigne à la virgule n’a tout de même pas encore relevé le principal défi de l’organisme militant pour la protection de la planète, qui consiste à adopter des normes drastiques quant à l’utilisation de matériaux polluants. Affaire à suivre…
Source : www.fashionmag.com
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble