Santé : la précarité financière des étudiants

A l’aube de la prochaine rentrée universitaire et malgré la chaleur ambiante qui s’abat sur la France pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui se prélassent sur les plages hexagonales, il est de bon aloi d’envisager l’engagement d’une réflexion moins chatoyante. En effet, la question de la précarité financières des étudiants est un éternel débat à propos duquel les pouvoirs publics éprouvent de plus en plus de difficultés à trouver des solutions pertinentes. Au regard du délitement considérable des remboursements accordés par l’Assurance Maladie, les mutuelles santé sont contraintes de prendre le relai de manière conséquente. Or, l’adhésion à une mutuelle santé n’est naturellement pas aisé pour un étudiant dont le budget est très souvent limité en raison de la petitesse des bourses et des difficultés éprouvées par les parents pour s’engager dans un réel soutien financier. Toutefois, le fait de disposer d’une mutuelle santé est la seule véritable solution viable pour conserver une protection sociale optimale en France y compris dans le monde étudiant.

Dès lors à l’occasion de la publication de son troisième rapport consacré à la santé des étudiants en France, la LMDE a voulu tirer la sonnette d’alarme  à propos de la grande précarité des étudiants en matière de protection sociale : « Dans ces conditions, de nombreux étudiants doivent renoncer à se doter d’une couverture de haut niveau pour faire face à leurs dépenses de santé. En effet, pour 80% des assurés sociaux, c’est moins d’un euro sur deux qui est remboursé par la Sécurité sociale. Les étudiants, qui ont principalement recours à la médecine de proximité, sont particulièrement touchés par cette réalité ». A cet égard, il convient de prendre en considération la situation des étudiants qui ne disposent pas de ressources financières suffisantes pour prendre en charge le coût global de la protection sociale. En effet, la protection sociale apportée par l’Assurance Maladie n’est désormais plus suffisante si bien qu’il est nécessaire de recourir à l’adhésion au profit d’une mutuelle santé.